CAMPAGNE - Mon potager

Oui je reconnais c’est sympa et surtout assez abrité du vent.
Quand je repense au Luberon...
Là il parait qu’à Marseille ça dépote sec.
Ici rien... encore
Bien sur il va arriver mais selon l’orientation on est assez préservés

L’achat d’une maison obéit à des tas de critères différents pour chacun : moi c’était un coin peu venté et en adret
Et aujourd’hui encore tempête de bleu mais il faut reconnaitre que ce n’est pas l’idéal, ça commence à durer, il faudrait qu’il pleuve

J’ai quitté ma Brie natale à 2 ans
61 ans en Normandie et 25 ans installé là où je suis, campagne normande sur un plateau au nord de Rouen (12km)
Pas de montagne, mais de belles plaines avec quelques rivières à truites
La mer n’est pas loin (Manche) un climat doux et océanique
Ici novembre est la pire période: pluies, vents, et froideurs modérées mais humides

A bientôt

Si tu t’y sens bien c’est l’essentiel

Ah oui, je m'y sens très bien
Pour revenir au potager, ça fait deux jours qu'il ne pleut plus, le vent de NNO commence à faire sécher le sol en surface, je vais pouvoir ramasser les feuilles et faire une dernière tonte, et planter mes plants de choux (chinois et rouges) qui attendaient patiemment dans mon petit châssis resté ouvert

A bientôt

Salut à tous,

Petites nouvelles et photos du potager en ce triste mois de décembre sombre et pluvieux, après un mois de novembre...sombre et pluvieux (en fait il pleut depuis mi-octobre...).

Épinards semés en pleine terre mi-octobre. Dernier essai, je ne le ferai plus, ça ne donne pas grand chose, bcp de plants bouffés...



D'autres épinards semés en motte et préparés en godets. Replantés mi-novembre avec des laitues rouges romaines (les laitues ont été "scalpées" avant replantage pour faire du mesclun, ça marche très bien et ça évite aux feuilles trop tendres de se faire bouffer ou de pourrir avec la pluie). Ces épinards-là (Viroflay) vont exploser au printemps et on peut déjà prendre quelques feuilles si on veut...



Les laitues d'automne Appia. Elles commencent à être abimées mais les cœurs sont encore bons... Il n'en reste plus que 5 de toute façon... Il a gelé à -4° quelques nuits début décembre.



Malgré l'invasion de limaces de cet automne (et elles sont encore là, il fait 10° aujourd'hui...), aucun des plants préparés en motte/godet n'a été attaqué/détruit.

Un survivant des choux fleurs d'hiver achetés en jardinerie fin août (je ne me fais aucune illusion...) avec des épinards spontanés qui devraient donner quelque-chose d'ici fin mars :



D'autres épinards moins chanceux plantés avec des laitues rouges romaines (miraculeusement intactes) en "repos hivernal". Cet endroit est abrité par une petite serre plastique. On voit aussi des semis spontanés de pois, à voir s'ils passent l'hiver (il ne doit pas geler à -10°) :



Les derniers navets replantés un peu tard. Pas sûr qu'ils se développent encore. Autour c'est du semis à la volée de roquette et autres "vieilles graines" périmées (pas tant que ça au final...).
Ça occupera le terrain jusqu'à la saison prochaine et ça fera dans tous les cas un excellent engrais vert :

Les oignons d'automne plantés un jour où il ne pleuvait pas (oui il y en a eu!) il y a un mois environ. Quelques-un déterrés par des oiseaux...



D'autres laitues (Appia et Lollo Bionda), des restes des mottes simplement déposées là sur un lit de tontes. Elles ont pris racine. Étonné que les Lollo aient résisté aux -4°. Mais ce coin du jardin est plein sud.



Les choux palmiers et frisés plantés au printemps et restés sous filet jusqu'à fin novembre à cause de qui vous savez... On va enfin pouvoir en manger cet hiver et jusqu'au retour de ces satanés papillons! Eux résistent jusqu'à des -15° sans problème.

Des radis (en motte) et une laitue replantés dans un pot à tomates. Ils profitent des restes de fertilité du pot qui est simplement abrité de la pluie :



La petite culture d'épinards d'hiver. 2 bacs surélevés placés contre le mur sud-est à côté de la cuisine. Même s'il gèle fort, ces pots tiennent le coup. Je n'arrose pas et ils sont bien protégés de la pluie. Pas de limaces ou presque...



Un autre carré/châssis avec des salades Merveille des 4 saisons et des épinards ainsi qu'un survivant de mes choux chinois qui s'étaient fait dévorer en début d'automne. Celui-ci semble redémarrer...

Tomates cerises de la St Nicolas (6/12) récoltées dans la pergola. Les vertes continuent de mûrir.
Le goût n'y est plus mais c'est toujours un peu de vitamines!



Enfin, des poivrons abrités dans la pergola. Ils finissent de mûrir doucement. On aperçoit dans le fond aussi la tomate cerise qui tient toujours. Pour l'instant, on est descendu à -1° ici. Le poivron en pot tient bien, mais il ne faut quasi pas arroser...
C'est vraiment con qu'on ait pas eu plus de soleil car dans cette pergola, un beau jour d'hiver, on peut monter à 20°...

Corno di Toro (je les ramasse jaunes, ils n'arriveront plus à devenir rouges) :



California Wonder :



Quand j'aurai ramassé les derniers fruits (ils ne fleurissent plus), je les taillerai et les rentrerai dans un coin frais de la maison en espérant qu'ils redémarrent au printemps...

Tout ça pour dire qu'on peut donc bien cultiver toute l'année sous nos latitudes et encore plus certainement en région plus sèche, plus ensoleillée.
Mais il ne faut pas s'attendre à des rendements de dingue évidemment.

Voilà, pour l'instant on attend des journées plus sèches pour pouvoir travailler dehors. Beaucoup de taille et de broyage à faire, couper du bois, préparer les parcelles...

Car dans un mois, c'est déjà reparti pour les premiers semis : laitues, artichauts, radis...
Ça passe tellement vite!

Salut Ludo, merci pour ces photos commentées.
Parlons épinards, je vois que tes semis directs mi octobre ont du mal car bouffés par les gastéropodes.
D'autres épinards issus de semis en godet et/ou motte donnent mieux, replantés mi novembre.

Ici j'ai semé (23 sept) directement en terre dans les 2 potagers, j'ai écris que la plupart avaient été bouffé, et que ceux qui ont résisté ne poussaient pas.
J'entend ici par "ne poussaient pas", à la vitesse que je croyais ! en effet pour moi, on récolte de belles feuilles en décembre et janvier.

Et là je te lis: [D'autres épinards moins chanceux plantés avec des laitues rouges romaines (miraculeusement intactes) en "repos hivernal"] ?? et ailleurs dans ton post [Ces épinards-là (Viroflay) vont exploser au printemps et on peut déjà prendre quelques feuilles si on veut..]

Est ce à dire que l'hiver les épinards ne poussent plus et repartent au printemps ?

NB: la variété que j'avais semée est MATADOR
J'ai récupéré la fiche sur le site d'achat des graines: je me suis complètement planté dans les dates de semis et récolte, et voilà ce qui arrive quand on est persuadé que les épinards (tous) se récoltent en hiver .... encore une bonne leçon

"L'épinard Matador est une variété tardive à feuilles larges et épaisses, vert foncé, de bonne productivité. L'épinard Matador se consomme cuit ou cru, immédiatement après récolte.
Semis : février à mai.
Récolte : avril à juillet "

A bientôt

Oui, normalement tu sèmes à partir de mi-août jusque mi-octobre.
Ceux de mi-août sont directement montés en graines chez moi à cause de la chaleur de septembre...
J'ai eu plus de chance avec mes semis de septembre et d'octobre.

Et du coup, comme sur ceux des photos, tu peux déjà récolter quelques feuilles en fin d'automne.
Et encore, cette année énorme déficit d'ensoleillement ici sinon comme l'année dernière de très beaux plants déjà mi-novembre.
Tu peux aussi les mettre sous tunnel, ils vont se développer plus vite au début et redémarreront plus tôt au printemps (forçage).
En jours d'hiver (en gros du 15 novembre au 15 février chez moi), les journées sont courtes et il fait plus froid. Donc la plupart des plantes se mette en "sommeil". Didier l'a déjà expliqué pour les laitues.
Ce qu'on appelle une laitue d'hiver est une laitue qu'on plante en automne, quand le sol est encore tiède et qu'il y a encore un peu de soleil. Elle a le temps de s'installer (enracinement).
Ensuite, elle arrête sa croissance jusqu'au retour de la lumière. Ça se fait aussi avec des choux je pense.

Et la vraie belle récolte, tu la feras au printemps : plusieurs coupes jusqu'à ce qu'ils montent en graines (en mai en général).
Après, en saison chaude et en jours longs, je n'en fais plus. Ils montent trop vite même à l'ombre...
Il existe pourtant des "variétés d'été" mais je pense que ça marchait encore du temps de nos parents ou plus au nord de l'Europe...

Par contre, de mon expérience, ça marche moins bien avec les légumes "racines" bisannuels : carottes, navets, betteraves... Ils n'auront pas le temps de faire une belle racine et au printemps ils vont avoir tendance à monter rapidement car ils auront eu leur "vernalisation". Tu pourras à la limite récolter les fanes pour en faire un mesclun ou une soupe et sinon, chez moi, ils partent en engrais vert.

En pleine terre, même problème que toi : ils sont tout petits et beaucoup bouffés/disparus. Ils redémarreront sûrement au printemps mais faudra gérer la concurrence (désherber...) car les adventices redémarreront plus tôt et seront plus vigoureuses. C'est pour ça que dorénavant, ce ne sera plus que des plants préparés en mottes ou godets, le semis direct est trop aléatoire...

Niveau variété, c'est du Viroflay pour les plants et du Géant d'Hiver pour les semis. Ce sont 2 variétés géantes à grosses feuilles bien charnues. Ils ont besoin d'un sol assez riche donc en après-culture de tomates ou courges chez moi ça marche bien car le sol de ces parcelles et très (trop) riche. Ça permet aussi de pomper l'azote durant la saison pluvieuse...

par contre je trouve que tu mets très peu de plants sur tes parcelles, moi je serai nettement plus généreux quitte à ce qu'ils se touchent un peu, mais après faut voir le développement

mais pour les épinards en étant un peu vache niveau cueillette on peut gérer

ok ! on retrouve ici quelques paramètres fondamentaux qui ne sont pas encore des réflexes d'analyse pour moi: durée du jour, température, cycle de végétation, vernalisation, etc.
c'est une bonne nouvelle, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre

Merci :-)

A bientôt

Patoche76 a écrit:

Est ce à dire que l'hiver les épinards ne poussent plus et repartent au printemps ?

NB: la variété que j'avais semée est MATADOR
J'ai récupéré la fiche sur le site d'achat des graines: je me suis complètement planté dans les dates de semis et récolte, et voilà ce qui arrive quand on est persuadé que les épinards (tous) se récoltent en hiver .... encore une bonne leçon

"L'épinard Matador est une variété tardive à feuilles larges et épaisses, vert foncé, de bonne productivité. L'épinard Matador se consomme cuit ou cru, immédiatement après récolte.
Semis : février à mai.
Récolte : avril à juillet "

A bientôt

Même si les hivers sont plus doux (encore que chez moi, on soit passé par du - 10 °C au ras du sol dans la nuit du 3 au 4 décembre si ma mémoire est bonne), la lumière reste un facteur très limitant.

Et ce d'autant plus qu'on habite au nord ( on a tout de même presqu'une heure d'ensoleillement en moins à Lille comparé à Perpignan). Aujourd'hui, la longueur théorique du jour est de 8 h 06 à Lille et de 9 h 08 à Perpignan.

https://kalendrier.ouest-france.fr/heure-lever-coucher-soleil/perpignan.html

Sans  compter le fait qu'il fera soleil à Perpignan et gris à Lille...

Et quand les hivers sont désormais plus des automnes à pluies et à brouillard, en tout cas à ciel bas, ceci s'accentue... Dans mes souvenirs de jeunesse, il y avait certes du froid, parfois polaire (avec des extrêmes vers les - 20 °C, des conduites d'eau gelées, du givre aux fenêtres à l'intérieur !)... mais le soleil brillait.

Donc dans le nord, nous devons rester modestes ! Il manque l'énergie. Nos légumes rouleront en mobylette quand chez d'autres, ils fonceront en voiture !

Très exactement, de plus en plus souvent de plus en plus d'espèces résistent. De là à avoir de la croissance de façon significative, c'est autre chose. C'est toute la distinction que j'ai introduite quelque part entre "zéro de végétation" (au-dessus de cette température, ça pousse) et "rusticité ou température minimale" (temp en-dessous de laquelle la plante crève). Il y a un écart important entre les deux.

Les épinards font partie depuis toujours des "légumes d'hiver" même dans le nord. Comme d'autres, poireaux, choux de Bruxelles, choux de Milan, mâche, etc, ils résistent au froid. Mais dans la tradition, on les semait au printemps (ce qui est indiqué sur ton sachet !). Ils poussaient l'été et l'automne, et résistaient l'hiver. Et repoussaient même un peu quand les conditions étaient meilleures...

Les épinards, comme les laitues d'ailleurs, ont un  défaut congénital. Comme le dit ludowan, ils "montent". Ce sont des plantes qui gardent toujours, malgré la sélection, une sensibilité à la photopériode : quand les jours s'allongent, immanquablement, leur prend l'envie de "monter en graines". Cet allongement leur signale qu'il est temps de se reproduire. De produire des graines. Que l'hiver est derrière nous.

Ce "défaut" est aujourd'hui exacerbé par la météo : températures élevées, sécheresses les incitent encore davantage à fleurir vite. Avant de crever. Maintenir l'espèce en vie prime. Donc même tout rikiki, même si la météo ne leur permet pas de grandir, ils fleurissent. Comme les laitues.

De façon étrange, avec ces légumes, la fenêtre se "resserre" avec le changement climatique. Il est de plus en plus difficile, sauf débauche d'eau, d'ombrages, etc de les faire pousser en saison. Il faudrait arroser par aspersion tous les après-midi chaud...

Mais difficile d'atteindre une taille suffisante avant l'hiver et son fort ralentissement - voire son arrêt - de croissance !!!

Quand, comme cette année, chaleur et absence de pluie occupent tout septembre et la première moitié d'octobre, on prend un retard qu'on ne rattrape plus avant l'hiver !

C'est ce que tu signales.

Heureusement, oui, il reste une fenêtre : le printemps, avant l'arrivée de la chaleur, de la sécheresse.

Donc oui, ces petits épinards rikkiki si le méchant loup ne les mange pas, deviendront grands. Au printemps.

L'an dernier, une levée spontanée à la taille des épinards photographiés plus haut (les petits ayant échappé aux limaces) se sont développés de façon fulgurante.

Il faut alors récolter très vite, car la montée en graines suit "automatiquement", avec l'allongement des jours.

En ce qui concerne les variétés, les variétés anciennes (Viroflay, Géant d'Hiver) sont très photopériodiques. Sont apparues des variétés nouvelles (aujourd'hui, ce sont des classiques) qui le sont un peu moins. Qui sont aussi un peu moins résistantes à certaines maladies. Matador en fait partie.

La sélection ne s'est pas arrêtée et on a aujourd'hui, comme pour les mâches, des variétés "toutes saisons", plus résistantes aux maladies, ou à la chaleur : Acadia, Palco, Lagos, Hélios, Piano, Lazio, Viking, etc... Les sélections récentes (même bio) sont des HF1. Mais avec les météos que nous avons, sauf "artificialisation" poussée" (ombrage, aspersions quotidiennes...), pour des amateurs comme nous, le résultat sera décevant. La sélection poussée fait toujours partie d'un "package" - il ne sert à rien d'avoir des Ferrari pour rouler sur des chemins de traverse. Et la conclusion sera celle de ludowan : "je n'en fais plus !"

Les plants en godets sont, les "mauvaises années" (celles où comme en 2023, il fait chaud et sec en septembre / octobre), une façon d'avancer quand même, sur un espace restreint, maîtrisable, avec des quantités d'eau raisonnables, d'être plus avancé quand arrivent la pluie.

Je me garderais cependant d'exclure des méthodes plus "extensives" : semis en place, en fin d'été. Car s'il y aura de plus en plus en plus souvent des années type 2023 (les étés commencent de plus en plus tôt et finissent de plus en plus tard - c'est une caractéristique peu soulignée du changement climatique, qu'on ramène trop aux temp élevées et aux sécheresses agricoles), il y aura aussi encore des années 2021, plus fraiches et plus humides. Bref, plus "normales". En 2022, chez moi, il a plus vers le 20 septembre et c'était parti... Et en 2021, tout était "normal" pour ces plantes rustiques...

A noter : pour la première fois, cette année, je suis en manque de mâche ! Qui d'habitude, chez moi, pousse spontanément partout. Cette année, il y en a peu ! En raison de ce début d'automne estival ! Et, chez moi, des oiseaux qui n'ont cessé de tout gratter partout !

Je pense qu'il ne faut pas déterminer sa façon de jardiner à partir de l'expérience d'une année !

ludowan a écrit:

Par contre, de mon expérience, ça marche moins bien avec les légumes "racines" bisannuels : carottes, navets, betteraves... Ils n'auront pas le temps de faire une belle racine et au printemps ils vont avoir tendance à monter rapidement car ils auront eu leur "vernalisation". Tu pourras à la limite récolter les fanes pour en faire un mesclun ou une soupe et sinon, chez moi, ils partent en engrais vert.

Oui, tout à fait.

Et cela s'explique : laitues ou épinards ou encore côtes de bettes, tu ramasses les feuilles dès qu'elles sont grandes. En somme, tu saccages une plante qui était en train de se construire !

Quand il s'agit de légumes racines, ceux-ci installent leurs feuilles, font la photosynthèse et alors seulement stockent ce qu'ils ont produit dans les réserves, qui sont dans ce cas des racines. Donc c'est plus long. Ils font ça la première année. Ils ne montent pas, car ils sont dépendants d'un "coup de froid", qui va provoquer un changement interne, qu'on appelle "vernalisation".

En revanche, en deuxième année, une fois "vernalisation", ils sont partants pour former des fleurs, de transférer les réserves des racines (dans ce cas) dans les fleurs. Les "racines", jadis tendre et pulpeuses, deviennent creuses et fibreuse (il faut "tenir" l'inflorescence placée tout en haut)... Donc dès que les beaux jours reviennent (il faut attendre les insectes), quelle que soit la taille de la racine, ou de la rave, ces légumes-racines "montent".

Donc s'ils n'ont pas formé de racines la première année, c'est foutu ! Ils sont un peu psychorigides ! "Le froid est passé, je fleuris !" Ils ne se disent pas, "je vais d'abord en profiter pour me remplumer un peu." Non, une fois vernalisés, ils fleurissent...

J'ai essayé une variété de carottes réputées très résistantes au froid ("Eskimo" - encore un F1), semés à l'automne. Et en effet, montée en graines, comme les autres bisannuelles, très tôt. Après avoir formé des toutes petites racines !

Cette tactique ne marche pas dans ce cas. Il faut absolument distinguer "légumes-feuilles" et "légumes-racines". Ce n'est pas la même "logique"...

En revanche, la "nouveauté", chez moi, c'est qu'on peut de plus en plus souvent laisser les carottes dehors. Intéressant pour un paresseux qui n'a pas envie de faire des "silos". Comme jadis dans les régions plus douces, océaniques, où la "carotte des sables" était réputée. Avec, chez moi, un risque : il y aura encore des hivers avec une période plus froide (l'an dernier, un - 14 °C !). Il suffit d'une période, même si en statistique elle ne pèse pas (les météorologues diront que c'était le mois le plus chaud depuis toujours... sur la base d'une moyenne), pour mettre fin à l'expérience. Le deuxième risque, majeur : les rats-taupiers.

ludowan a écrit:

En pleine terre, même problème que toi : ils sont tout petits et beaucoup bouffés/disparus. Ils redémarreront sûrement au printemps mais faudra gérer la concurrence (désherber...) car les adventices redémarreront plus tôt et seront plus vigoureuses. C'est pour ça que dorénavant, ce ne sera plus que des plants préparés en mottes ou godets, le semis direct est trop aléatoire...

Chose intéressante : j'avais suspendu un "bouquet" d'épinards montés en graines dans mon tunnel à tomates (au sec). Le vent a tellement baladé le bouquet, que j'avais un peu oublié (et "un peu" est un euphémisme !), que les graines sont tombées au sol.

Confirmant ce dont on vient de parler, les graines tombées au sol ont levé spontanément très très tard, cette année. Les plantules sont au stade "2 vraies feuilles". Donc tout petits. J'en ai repiqué dans la serre (la vraie serre fermée), où pour l'instant, avec la grisaille, il ne se passe pas grand chose !

Cela signe, en termes concrets, l'année 2023. Avec un été très chaud très tôt - donc la fin des légumes-feuilles / montée en graines très tôt. Et, en même temps, un automne chaud et surtout sec : fini les levées spontanées des légumes d'automne suffisamment tôt pour que s'installe une végétation suffisante avant le raccourcissement des jours (et le manque de "carburant pour les plantes" : le soleil). Chez moi, la mâche, c'est typique.

L'observation de la réaction des plantes est un excellent indicateur de ce qui se passe dans nos potagers, suite au changement climatique.

Cela nous indique dans quel sens adapter, dans une démarche paresseuse en tous cas, nos pratiques. Pour ceux qui ne sont pas paresseux, donc se donnent les moyens d'anthropiser davantage leurs potagers, cela indique sur quoi il faut jouer : pour des épinards d'hiver réussi, les arroser / rafraichir à partir de la fin de l'été. L'idée étant d'offrir par des moyens humains ce que "la nature" n'offre plus. L'agriculture a toujours été ça, dans son principe.

Cela nous dit quand lire les étiquettes devient absurde. Quand ne plus écouter les guides-marronniers" (un marronnier, dans l'édition, c'est la répétition, chaque année, à la même époque, du même sujet) est essentiel... Donc quand le jardinage-recettes (de jadis, ancestrales, de "mon grand-père") devient juste se faire mal !

Le paresseux, lui, devra apprendre le renoncement. Renoncer aux épinards comme en avait mon père. Puisqu'il a la flemme de trop anthropiser (même si je fais quand même des efforts quand ils sont indispensables : châssis pour produire mes plants, etc...)....

did67 a écrit:

Cela nous dit quand lire les étiquettes devient absurde. Quand ne plus écouter les guides-marronniers" (un marronnier, dans l'édition, c'est la répétition, chaque année, à la même époque, du même sujet) est essentiel... Donc quand le jardinage-recettes (de jadis, ancestrales, de "mon grand-père") devient juste se faire mal !

Le paresseux, lui, devra apprendre le renoncement. Renoncer aux épinards comme en avait mon père. Puisqu'il a la flemme de trop anthropiser (même si je fais quand même des efforts quand ils sont indispensables : châssis pour produire mes plants, etc...)....

Je ne connaissait pas le terme "marronnier" dans l'édition et pourtant il y en a un paquet dans les kiosques.
J'étais abonné à Rustica, et dès la deuxième année, j'ai vu que les sujets de l'année précédente étaient repris.
J'étais abonné à une revue de pêche, mais idem d'année en année les sujets se répétaient.

Mais, mais, car il y a un mais (mdr on dirait Didier), quel plaisir de trouver sa revue chaque mois dans la boite aux lettres, ça donne envie de foncer au jardin ou la pêche.

Idem pour les discussions avec des jardiniers ou des pêcheurs (bons ou mauvais), ça donne envie d'y aller, de changer de techniques, d'obtenir les mêmes résultats voire mieux mais avec moins d'efforts, moins de pesticides, moins de polluants, essayer des trucs, s'amuser aussi.

Et de plus quand on débute, on a des rêves et aussi des références, le grand père, le père, le gentil voisin, le cousin, des guides, des bouquins, des catalogues qui font rêver et qui nous décident à y aller.

Depuis que j'ai démarré mon premier potager (2017), j'ai tout chamboulé, j'ai accepté de procéder différemment, poussé au début par la mode de la permaculture, des carrés potager, des babacools pieds nus dans l'herbe, etc. et de fil en aiguille, je découvre une nouvelle manière de jardiner, car peut être plus en adéquation avec mes valeurs de respect pour la nature sans tomber dans l’anthroposophie !
Je ne crache pas sur les guides (du routard, de jardinage, de pêche, ...) ils mettent le pied à l'étrier, puis à chacun de tenir en selle et t'atteindre son but, le principal étant pour moi qu'on peut tout faire du moment que c'est dans le respect de l'autre.

A très bientôt

Oui, bien sûr, il y a aussi, les bons côtés du guide...

Même si je m'en passe. Même en voyage. Pour éviter de me retrouver dans le "même restau sympa" signalé par le Routard, et qui, depuis la publication, est devenue une "cantine à touristes"... Et bien sûr, les prix ont changé depuis que sans effort, les touristes affluent...

Hélas, mes jambes ne me portent plus assez. J'avais l'habitude de marcher. Marcher. Marcher. Et de m'arrêter quand je voyais quelque chose. De dire bonjour à tout le monde. Et fatalement, une discussion finissait par s'engager... Et pour les monuments, et autres sites, les brochures des offices de tourisme me suffisaient...

C'est hallucinant comme parfois à trois rues près, tu es dans un troupeau de moutons. Ou le seul étranger. Encore en octobre, à Séville. Dans un quartier plutôt couru. On part de travers. On tombe sur une gargotte. Bon, à l'hygiène douteuse. Avec trois mots d'espagnol, un peu d'anglais, après un essai raté en allemand, je négocie je ne sais plus quel plat, et la bière locale... A deux... Moins de 20 euros à l'addition. Et tu aurais vu le sourire du patron / serveur d'avoir pu accueillir des "touristes" ! On était presqu'amis !

[En passant : à Séville il est facile de distinguer un restau à touristes d'un restau "typique" (pour Sévillans) - le premier proposera une Sangria ! Que les habitants de Séville ne consomment pas. Ils préfèrent le Tinto de Verano - un mélange de rouge et ... de Schweppes. Voilà. Vous ne ferez pas la faute ! C'est une sévillane parlant le français qui m'a expliqué ça]

Hélas, mon autonomie, à pied, fond comme neige au soleil. Alors, mon rayon d'action chute... Et de plus en plus, si je voyage encore, je devrais aller à l'essentiel. Fini les voyages qui, comme mon bureau, sont un joyeux bordel où je ne sais pas encore au petit-déjeuner le matin ce que je fais à 10 h !

Et puis par ailleurs, avec le tourisme de masse, si tu n'as pas réservé les sites les plus célèbres, tu fais chou-blanc. A Séville, j'ai ainsi raté l'Alcatraz.

Pour jardiner, j'ai besoin de référentiels. Pas de guides qui me cloitrent dans des idées reçues. Mais des bases techniques, bien sûr ! Pour comprendre. Et puis essayer. Après avoir décidé. Des résultats d'essais, bien entendu. Donc des fiches techniques des GRAB, des Chambres d'Agri, de l'INRAe, des instituts (Arvalis, etc)...

Rien n'est noir. Rien n'est blanc.

La "motivation", c'est une chose bien étrange. Depuis que j'ai été enseignant, puis directeur de CFA, c'est une question centrale : "les élèves ne sont pas motivés !". C'est quoi la "motivation" ??? Elle vient d'où ???

Chez moi, je n'en connais qu'une : la curiosité, chercher/découvrir, ou essayer/réussir ou rater, ou comprendre/me libérer (des dogmes)...

did67 a écrit:

La "motivation", c'est une chose bien étrange. Depuis que j'ai été enseignant, puis directeur de CFA, c'est une question centrale : "les élèves ne sont pas motivés !". C'est quoi la "motivation" ??? Elle vient d'où ???

Chez moi, je n'en connais qu'une : la curiosité, chercher/découvrir, ou essayer/réussir ou rater, ou comprendre/me libérer (des dogmes)...

tu as tout dit, les élèves ne sont pas motivés car on ne les rend pas curieux, on ne les laisse pas essayer ni comprendre. J'ai enseigné en lycée à mes débuts l'option sciences physiques et chimiques des travaux pratiques et uniquement du travaux pratique, rien que de la manipulation, mon fils est actuellement au lycée, plus aucune séance de travaux pratiques, plus aucune manipulation alors que ces sciences sont normalement des sciences expérimentales

en première il a eu un projet à faire, on a du acheter nous même les composants électroniques pour le réaliser, les autres n'ont fait que du théorique et ont été très bien notés, faire une alarme de détection de chute pour personne âgée théorique quel intérêt si au final tu ne sais pas si ça fonctionne ou pas

on est passé du bidouillage de cyclindres, de pistons, de chicanes sur son 102 peugeot à la mécanique ça devrait me plaire

donc oui, les beaux catalogues, les belles vidéos, les beaux guides ça fait rêver, mais tant que tu n'y as pas mis les mains, tu ne sais pas et combien déçus de ne pas obtenir les résultats promis ont tout plaqué, pour moi ils sont plus sources de désillusions que de motivation, ceux qui tiennent sont ceux qui avaient déjà une bonne dose de motivation personnelle pour le sujet

Vous avez tout dit!

La motivation, essentielle! Avoir envie d'apprendre, de comprendre quelque-chose... Répéter et répéter encore jusqu'à ça ressemble à quelque-chose. On atteint alors une sorte d'extase : on y est arrivé! (comme le père ou le grand-père ou le voisin d'à côté).

L'école, j'ai toujours dit à mes enfants qu'elle faisait avec les (pauvres) moyens qu'on lui donne. Elle donne des clés. A vous ensuite d'aller chercher des portes à ouvrir et voir ce qui se cache derrière.

J'ai eu la chance, comme sûrement bcp ici d'avoir dans mon enfance des "bons" instituteurs/profs et d'autres, uniquement intéressés par le statut, les congés...

Mais on vit une époque actuellement qui nous dépasse! Et c'est un gars de 45 ans qui vous le dit.
Perso je ne m'y retrouve plus. Donc je me recentre de plus en plus sur moi, ma famille, mes amis proches, mes voisins, ma maison, mon jardin...
Le monde autour de moi m'intéresse de moins en moins. Je me tiens encore un peu informé des découvertes scientifiques (passion d'amateur) mais le reste... bob-bof...

Pour en revenir au potager!

Aujourd'hui, plus belle journée depuis au moins 2 mois! Grand ciel bleu du matin au soir, ça faisait mal aux yeux tellement on avait perdu l'habitude.

Autre record, cela va faire 48h qu'il n'a pas plut ici! Plus arrivé depuis longtemps...

Certains (nos amis du sud peut être) trouveront peut être ça con mais une seule journée ensoleillée peut faire beaucoup pour le moral notamment. Quel bonheur de revoir les couleurs de son jardin! Une colonie de punaises gendarmes groupées sur un pot noir pour accumuler de la chaleur, sentir les briques du mur de sa maison qui se sont enfin réchauffées!
Et pourtant, j'ai fait une sieste cet après-midi, peut être à cause de l'overdose de soleil???

Une BELLE journée, enfin! Et qu'est-ce que ça fait du bien! Ce soir le cadet nous fait des crêpes salées/sucrées, ça clôturera l'épisode. Car faut pas rêver, mardi retour de la pluie...

Bref, hier j'ai pas mal bossé au jardin (il ne pleuvait pas mais il a fait gris toute la journée...).

De mon humble point de vue de grand amateur, on voit clairement qu'il se passe un truc pas normal (ça confirme ce dont on discute ici). Des arbres, aubépines et merisiers notamment, encore avec pas mal de feuilles, de l'estragon qui repointe le bout de son nez sous abri, des artichauts toujours hauts, verts et fiers... Des mouches partout...

Pour le fun, des photos prises il y a 13 ans jour pour jour (dimanche 19/12/2010), lors du dernier "vrai" hiver que nous avons eu ici. A l'époque, il avait gelé non-stop (jour et nuit) tout le mois de décembre. De la neige pendant 1 mois! Mes 2 enfants aînés s'en souviennent encore, le cadet était trop jeune...





Et une photo de cet après-midi...



Bonne soirée et bonne fêtes de fin d'année à tous!

Passe de bonnes fêtes également.

Ici c’est anti cyclone entre -4 et -8 la nuit
Mais la journée tu peux te faire bronzer en maillot de bain sans problème ... en tous les cas aux bonnes heures

ludowan a écrit:

...Certains (nos amis du sud peut être) trouveront peut être ça con mais une seule journée ensoleillée peut faire beaucoup  pour le moral notamment...Bonne soirée et bonne fêtes de fin d'année à tous!

non le "sudiste" que je suis trouve ta remarque tout a fait pertinente !!!
une certaine quantité de lumière est médicalement nécessaire pour être en bonne santé et moralement en forme.
perso au bout de 2 jours de pluie je "déprime" !
ce qui ne m'empêche pas de vous souhaiter que les fêtes soit lumineuses pour chacun des membre du forum ....

On se paye tous le même anticyclone ces jours-ci : une grosse patate sur l'Europe de l'ouest. Mais il commence à se dégonfler...

Chez moi, cela fait des températures météorologiques (sous abri, à 2 m) du sol d'environ - 2 °C (hier matin et ce matin). Au ras du sol, là où se trouvent les légumes, cela me fait des - 4 °C ou - 4,5 °C. La journée cela va chercher du côté de + 10 °C ou + 12 °C (assez furtivement).

Bonnes fêtes à tous ! Pour le gag (et la caméra), j'attends que cela se réchauffe et je vais aller cueillir mes "radis roses de Noël" (il y en a effectivement, en extérieur - pas beaucoup : les limaces me les ont saccagés). C'est juste pour "honorer" l'introduction de mon troisième livre "Produire tes radis pour Noël, t'es sérieux ?"...

Hello les PP,

Ici temps couvert beau week-end ensoleillé j’en ai profité pour planter choux rouge et pakchoï oubliés dans le châssis
5 jours sans pluie c’est sympa
Passez de très belles fêtes de fin d’années.

A bientôt

Aller, petit plaisir avec une photo d'une salade mixte mangée ces derniers jours :



J'ouvre un autre fil sur la culture des chicons/endives en hiver! Ici c'est une institution (dans le Nord de la France aussi je pense...).

Des nouvelles du potager et de la saison 2024 en cette belle journée ensoleillée.

Alors, d'abord, pour les cultures survivantes de l'année dernière.

Ce qui a bien passé l'hiver :

Les épinards évidemment.
Ceux sous abri :



Ceux en plein air (à partir de plants en mottes) :



Ceux dans des bacs surélevés (aussi à partir de plants), il faut que je leur apporte un peu d'azote :

Les épinards semés en octobre avec de la mâche.
Bof, bof. Ils n'étaient pas protégés, ils ont seulement commencer à pousser en février.



Les laitues d'hiver sous le tunnel ouvert, replantées début mars, on passé l'hiver en godet :



Laitues romaines rouges (avec des épinards). Elles ont passé l'hiver sous tunnel. On a déjà cueilli dessus en février mais repoussent super bien :

Les oignons d'hiver plantés début décembre :



Les vivaces.

Artichauts qui sortent de leur torpeur :



Ciboulette (c'est la meilleure période) :

Les survivantes de l'année dernière (bisannuelles) :

Les bettes, pas besoin de semer cette année! Plein de petits spontanés de l'automne...





Les dernières carottes (semis de juin), il est temps de les manger...

Les derniers choux frisés et palmier.
Comme expliqué en long et en large, il n'y aura plus de choux chez moi.
On a récolté dessus en hiver.
Déjà en fleurs, vite faire une potée car je vois les premiers papillons depuis quelques jours...



Mention spéciale au plus gros chou-fleur d'hiver du monde!



Pour ceux qui s'en souviennent, ce sont les plants achetés en jardinerie en septembre dernier.
Il était bien mentionné sur l'étiquette que "la réussite du chou-fleur est délicate". Je pense que c'est bien le cas effectivement... Après, beaux choux-fleurs bio chez le maraîcher du coin pour moins de 3€ donc je ne me fais plus ch...

La rhubarbe a déjà aussi bien redémarré. On voit que beaucoup de plantes sont en avance cette année et avec cette semaine de beau temps, ça va solidement pousser! Espérons qu'on ne prendra pas un gros coup de froid ensuite.

Comme vous pouvez le remarquer, la météo m'a enfin permis d'avancer dans mes travaux d'hiver au jardin.

J'ai bien fait le ménage au potager.
La surface cultivée a été divisée par 2 environ par rapport aux années précédentes.

Comme je l'ai expliqué déjà, le but est de ne plus dépenser de l'énergie inutilement, de rationaliser et simplifier au maximum. Mettre le paquet sur ce que je maîtrise et qui fonctionne bien.

J'ai débâché pas mal de planches. Je préfère de plus en plus cultiver dans des carrés. C'est beaucoup plus facile à gérer et on se voit avancer. Facile aussi d'y poser une petite bâche le temps d'une culture ou une épaisse couche de mulch.

Ici par exemple, il y a en-dessous du broyat issus de rameaux d'arbres "sauvages" qui poussent un peu partout : frêne, sureau, aubépine, cerisier des oiseaux, érable... Ensuite une couche de taille de thuyas broyée à la tondeuse et enfin des restes d'autres carrés ou bacs qui ne sont plus utilisés.
Le tout va maintenant être régulièrement arrosé au purin ou urine diluée. Le résultat devrait être pas mal pour les cultures "chaudes" de fin mai :

Sinon, des nouvelles des derniers semis. Ici aussi des réussites et des échecs.

Semis du 15/02 au 02/03 (3 séries) :

Les pois mange-tout et à écosser : succès total (comme chaque année...).
Semés en mottes, replantés il y a une dizaine de jours (avec semis de 2-3 graines en plus dans le trou de plantation en cas de faux-départ).





Une "tour à pois nains" de mon invention (enfin pas sûr...). Je récupère un pot ayant servi à cultiver une aubergine ou un poivron l'année précédente, un peu de grillage et c'est bon. Je le fais aussi en pleine terre, au milieu on peut mettre une plante à croissance plus lente qu'on récoltera ensuite (des carottes par exemple).
Ça marche du tonnerre.
Quand les pois sont fini (début d'été), on peut implanter à la place des poireaux qui vont profiter de l'azote résiduel.

Tomates Glacier, ont passé 20 jours sous la lampe et sont maintenant dans la pergola où il ne devrait plus geler sauf si -10° en extérieur. Facile de les rentrer de toute façon.



Poivrons, aubergines, certains toujours sous lampe pour l'instant :

Et d'autres dans la véranda. On voit bien la différence avec ceux sous lampes :



Il y a aussi 3 petits céleris rave sur la photo, juste pour le fun...
Je fais surtout du céleri branche ou à couper.

Persil et radis en motte (radis du 02/03) :



On voit que le semis de céleri à couper à foiré ici. Les graines étaient vieilles et il a fait froid...

Navets, ciboule, poireaux d'été :

Betteraves rouges, navets et encore des pois à écosser :



Artichauts :



Poireaux d'hiver :

Laitues Reine de Mai et Batavia du 15/02. Elles ont vraiment eu du mal à démarrer mais là ça va mieux :



Laitues 4 saisons du 02/03, là le démarrage est plus en raccord avec la saison :



Céleri branche, j'ai de quoi faire ma saison :

Voilà pour ce petit tour du potager.

Voici comment j'envisage la suite des semis :

Cette semaine :

* gros semis de tomates (pour moi et pour les plants à vendre), environ 200 plants.
* nouveau semis de radis (et ainsi tous les 15 jours jusque début juin).
* gros semis de laitues (pour les plants à vendre au marché).
* dernier semis de navets du printemps, ceux-là devraient être bons à récolter fin-mai, début juin avant que ça ne commence à cramer trop fort et que les altises ravagent tout...
* semis de fleurs diverses : cosmos, zinnia, tagètes (j'en ai déjà un peu), pétunias...

Vers mi-avril :

* semis des dernières tomates (pas beaucoup, elles seront vendues en mottes)
* gros semis des courges (pour moi et le marché)
* semis des laitues d'été

Vers mi-mai :

* gros semis de haricots nains et à rame
* encore quelques semis de courgettes/concombres, bref ceux qui poussent encore vite et donnent vite du fruit.

Après, les semis vont se calmer jusqu'à fin août/septembre. On continuera encore un peu de radis, de laitues mais rien de monstrueux...

Petit résumé des semis de ce dimanche.

Environ 250 mottes et des mini-godets :

* Tomates : 100 pour la vente de plants et aussi mes variétés ultra résistantes.
* Navets : 40, les derniers avant la fin de l'été
* Radis : 20
* Basilic : 20 (les premiers germent après 48h sur le tapis chauffant, comme quoi se truc fonctionne quand même...)
* Carottes : 20 boules de Paris et 20 Amsterdam
* Laitues : 40 mini-godets pour la vente : 4 saisons, Lollo Bionda et Rossa, Reine de Mai
* Petits oignons blancs (White Lisbon) : 20
* Fleurs, œillets d'Inde et Zinnia.

On voit que la production de plants cette année sera bien limitée.

J'ai aussi replanté en godets mes semis de persil et céleri de mi-février. Ils sont vraiment beaux, je mettrai des photos.

Replantage aussi en plus gros pots de poivrons et d'aubergines...

Sinon, au jardin :

Les tomates Glacier dans la pergola commencent à fleurir. Je vais devoir les replanter en plus gros pots rapidement.

Plantation au jardin de mottes de laitues Reine de mai et Batavia, de carottes et de cerfeuil.

Les navets plantés il y a 1 dizaine de jours ne se sont pas fait bouffer et commence à faire du feuillage.

Beaucoup, beaucoup de travail au jardin depuis qu'il ne pleut plus : gros élagage de la haie de thuya, préparation des carrés et planches, nettoyage... Réaménagements multiples dans l'optique "Moindreffor" (je pense à mes genoux...).
Taille des haies, arbres et arbustes, environ 3m³ de broyat récolté.

Récolte de laitues (Rouge romaine), d'épinards.

Les premier radis commencent un peu à grossir et se développer.

Estragon et bien ressorti est déjà énorme sous le tunnel (j'espère qu'on aura plus de gelée sévère).
Ciboulettes et ciboules sont magnifiques, 25cm de haut déjà.

Les tulipes fleurissent. Premières fleurs sur le cerisier "Bigarreau Burlat" (le plus en hauteur sur le terrain).

Les artichauts sont ressortis, la rhubarbe est déjà énorme.

Les bettes qui ont survécu à l'hiver et les semis spontanés de l'automne se développent à nouveau.

Semis spontanés par ci par là de laitues, de cerfeuil, de persil pour l'instant.

Les orties (fauchées ce week-end) atteignent déjà 30cm!

Les vignes débourrent.

Lila où on voit déjà bien les esquisses de fleurs.

Aubépines en fleurs sur le haut du terrain.

Les fraisiers refont du beau feuillage bien vert. Là aussi c'est bien parti.

Bref, comme une impression que tout est vachement en avance cette année!
Il va falloir suivre si ça continue comme ça!

Waou Ludo bravo !!
Je crois voir les plants de mon pépiniériste

A bientôt

Oui enfin cette année je fais beaucoup moins que l'année dernière.
A l'époque j'avais une serre de 12m remplie de plants.
Ici j'essaie d'aller à l'essentiel et s'il y a de la vente, tant mieux. Sinon tant pis, j'ai repris un peu plus mon autre activité en //.

Les vignes, par exemple, j'ai retaillé à 4 branches et 2 bourgeons sur chaque branche. Ça devenait vraiment trop envahissant l'année dernière et grappes pas énormes + bouffées toute la journée par guêpes et frelons à partir de mi-août... C'est pas cool quand la vigne est sur le mur qui longe le parking devant chez toi...
Ici j'espère avoir une dizaine de belles grappes cette années (qu'on ira cueillir le soir ou la nuit parce qu'en journée, ça pique...).

Sinon, ce soir hachis parmentier avec épinards et carottes du jardin (merci madame), un vrai régal!

Les épinards sont maintenant magnifiques au jardin. Par rapport à tout ce qu'on a discuté l'automne dernier, sous nos climats, c'est vraiment l'idéal de les faire en fin d'été/début d'automne et de les abriter à partir de février.
Ceux qu'on nous vend comme "épinards d'été", perso je ne me ferai plus chier à en faire au printemps...

Niveau semis, après 3 jours, levée des basilics, des navets et début des tomates, œillets d'Inde et Zinnia.
Étonné que les radis ne lèvent pas encore...

On arrive à une période où ça peut lever très vite.

Pour ceux qui débutent, les nouveaux du forum, c'est en ce moment qu'il faut vraiment bien suivre ses semis, matin et soir. En une nuit, ça peut filer sec! Les navets ça a été chaud, je les ai interceptés fin d'après-midi et ils sont maintenant dehors au frais pour se calmer un peu...
Par exemple, à moins d'habiter en montagne ou dans des régions où il gèle encore toutes les nuits, ne semez plus de laitues en intérieur. Comme beaucoup d'autres plantes, les 12°-14° qu'on a dehors en journée sous abri leur conviennent parfaitement.

Aller, cette fois la saison est partie!

ludowan a écrit:

Les épinards sont maintenant magnifiques au jardin. Par rapport à tout ce qu'on a discuté l'automne dernier, sous nos climats, c'est vraiment l'idéal de les faire en fin d'été/début d'automne et de les abriter à partir de février.
Ceux qu'on nous vend comme "épinards d'été", perso je ne me ferai plus chier à en faire au printemps...

Absolument.

Ma levée spontanée observée début janvier (mais peut-être est-elle d'avant ?), repiquée dans la serre, est magnifique...

ludowan a écrit:

Pour ceux qui débutent, les nouveaux du forum, c'est en ce moment qu'il faut vraiment bien suivre ses semis, matin et soir. En une nuit, ça peut filer sec! Les navets ça a été chaud, je les ai interceptés fin d'après-midi et ils sont maintenant dehors au frais pour se calmer un peu...
Par exemple, à moins d'habiter en montagne ou dans des régions où il gèle encore toutes les nuits, ne semez plus de laitues en intérieur. Comme beaucoup d'autres plantes, les 12°-14° qu'on a dehors en journée sous abri leur conviennent parfaitement.

Aller, cette fois la saison est partie!

Sauf "chochottes", tout est dehors chez moi. Accélération ("forçage") des plaques dans la serre ou les châssis à ouverture/fermeture automatique non sécurisés (sans résistance électrique)... Lumière zénithale. Il n'y a pas à s'inquiéter si ça s'étiole ou pas...

Tiens, question par rapport à tes châssis.
Tu ne rencontres pas de problèmes de pucerons, araignées rouges ou d'aleurodes?
Ici, dans la véranda, c'est de nouveau invasion d'aleurodes surtout sur aubergines.
Je les ai toutes sorties et soufflées cet après-midi et nettoyé à fond la véranda.

Non. Pas pour l'instant. Je vais avoir ça plus tard, dans la serre... Vers juin.

Les aleurodes, c'est irrégulier chez moi.

Les araignées rouges, en principe, les cucurbitacées n'y échappent pas dans la serre... Plus tard.

Pucerons : une première, j'en ai observé sur chou tout l'hiver ! Dans le "tunnel à tomates" ouvert à tous vents... Ils n'ont pas migré vers les châssis. Bonne nouvelle : l'autre jour, j'ai déjà observé des syrphes. Cela devrait se réguler. Je pense que cela va devenir un vrai problème sanitaire avec le changement climatique : les pucerons gardent des virus et donc transmettent des viroses d'une culture sur celle de l'année suivante... Danger (notamment pdt et cucurbitacées, assez facilement virosées ; moins les choux)

Sans doute mes systèmes sont-ils trop froids encore (au moins la nuit) - car le jour, châssis comme serre atteignent des 30 °C (voire plus si je ne régule pas bien la serre) ; et sauf journées ultra-grises comme aujourd'hui ; mais une journée grise "normale" (pas de plafond bas, aujourd’hui j'étais presque dans les nuages), les châssis atteignent les 20 °C environ en collectant la lumière diffuse.

Je pense que le froid nocturne dissuade pour l'instant ce genre de parasites chez moi (et handicape la croissance de mes "chochottes" !).

Peut-être aussi l'humidité. Les araignées rouges sont typiques des atmopshères chaudes et sèches...

Content pour toi!

De mon côté, voici le topo.

1) La demi-douzaine de plants de poivrons/piments trognés que j'ai gardés au chaud (relatif, 18° en moyenne chez nous l'hiver, on n'est pas trop frileux et adeptes des pulls au besoin), c'est l'ultra invasion de pucerons maintenant qu'ils ont redémarré et commencé à faire de la feuille et de la fleur. Tellement dégueulasse (gluant et collant de miellat...) des centaines de ces petits salopards dessus à sucer frénétiquement la sève... Bref, cet après-midi, malgré les 8° annoncés, j'ai tout mis dehors sur la terrasse car pluie annoncée et en train de tomber en ce moment. Le poivron ne craint pas trop le froid, surtout ceux-là qui sont dans leur 2e année et qui bénéficient d'un gros pot (25l) pour leurs racines et sont désormais des arbustes (tige lignifiée).
Demain ils auront encore droit à une douchette au besoin si nécessaire.
Alors je précise que ça ne flingue pas mes plants. CA doit sûrement les freiner (parasitisme) mais perso je trouve ça trop gluant, dégueu. J'ai déjà pas mal de coccinelles qui se sont réveillées au jardin donc avec un peu de bol, elles vont aller pondre dessus...
En tout cas, tant qu'il n'y a pas de nuit vraiment froides annoncées, ils vont rester dehors.

2) Araignées rouges : pour l'instant pas de soucis. C'était l'invasion l'année dernière dans les serres fermées au sec.

3) Aleurodes : je pense que la véranda et la maison sont maintenant contaminés (comme pour les pucerons). A moins de ne rien y cultiver pendant 1 an ou deux, ça reviendra toujours. Pourtant je n'ai pas fait de tomates (boutures) dans la véranda cet hiver. J'avais même tout nettoyé. J'en avais parlé, j'espérais une période de forte gelée où j'aurais laissée la véranda ouverte quelques nuits... Mais il n'a plus gelé (et encore, -3° au plus froid de la nuit) depuis fin janvier ici...
Bref, je dois vivre avec... Encore une fois, ils ne sont pas "méchants", les aubergines n'ont pas trop l'air de souffrir mais ça me fait chier car j'entends déjà des clients me dire : il y a plein de petites bêtes blanches sur vos plants...
Donc pour l'instant, je "sproutche" une ou deux fois par jour le feuillage, j'aère au maximum, j'ai mis des pièges collants jaunes (ils sont remplis après 2-3 jours) et je sors les plants au vent sur la terrasse l'après-midi.
Mon pote fermier me dirait sûrement : "tu pulvérise une fois ça en fermant bien les portes et fenêtres et 2h après, tu seras tranquille"...

Ça fait partie des leçons! C'est ce que je me dis. J'ai commencé comme un con à cultiver en intérieur plein de plantes l'hiver il y 3 ans sans me douter des conséquences.
Du coup, j'ai permis aux parasites de passer l'hiver au chaud et de prospérer dans un environnement sans prédateurs...

Pour les serres (surtout araignées rouges chez moi), je pense que le problème est réglé cette année car je n'ai plus que 2 serres qui sont des tunnels. Même l'hiver c'est resté ouvert des 2 côtés. Dans le pire des cas, je peux encore poser une mini-serre dans la serre (ou un tunnel nantais ou du P30).
Clairement, avec les étés qu'on a maintenant, c'était trop galère à gérer (si tu te rappelles, j'avais des poivrons qui pourrissaient tellement ils se prenaient du chaud sous la serre en plein sud...).

Quand je vois mon estragon sous tunnel ouvert qui a déjà des branches de 80cm et les laitues à côtes déjà bien pommées, je me dis que l'abri de la pluie est désormais bien assez suffisant.

On verra cet été mais je suis assez confiant et je pense que je vais beaucoup moins me faire chier (et piquer par des guêpes prisonnières dans la serre et surexcitées par la chaleur).

Si l'été est pourri, les récoltes seront moins bonnes qu'en serre fermée, c'est sûr.

En fait, l'hivernage de tes plants, c'est AUSSI l'hivernage de ces parasites...

Cette année, comme dit, chez moi, les pucerons ont survécu, même dehors !

Le simple fait de ne pas "nettoyer", chez moi, est suffisant pour créer un problème.

J'ai des problèmes récurrents de cochenilles farineuses sur mes ornementales tropicales que je rentre... Dehors, cela disparait durant l'été. Les auxiliaires m'en débarrassent systématiquement. Je rentre à l'arrivée de l'hiver, puisque tropicales et hop, immanquablement, chaque année, les cochenilles se développent... Jamais un auxiliaire n'éradique sa proie. Sinon, il signe sa mort. Donc quand je dis "... m'en débarrassent", il faut comprendre à 95 ou 98 % ! Et les 2 à 5 % de survivants, que je vis pas (souvent, ce sont des oeufs) font que ça repart. Sauf que dans la maison, pas d'auxiliaires ! Alors ça pullulent, en attendant de les ressortir...

Dès qu'on fait hiverner les plantes dans de bonnes conditions, on offre un support à leurs parasites...

Je reviens sur ce sujet de l'hivernage de plantes en pots : poivrons, tomates, aubergines...

Quand je vois le résultat cette année, je me dis qu'au final ce n'est pas pour rien qu'on les cultive en annuelles chez nous.
Mes plants hivernés sont maintenant dehors depuis une bonne semaine. Ils ont pris la pluie, la chaleur et le soleil de ces derniers jours. Mais ils semblent avoir quand même du mal à redémarrer.

D'autres poivrons issus de semis du 15/02 commencent à fleurir dans la pergola et ont fier allure.

Ce qui fonctionne bien, pour les tomates en tout cas, c'est l'hivernage de petits plants issus de boutures de gourmands en fin de saison. En plus ça prend bcp moins de place que les pots de 12l des poivrons.
Au printemps, on sait vite redémarrer avec des plants de tomates déjà bien formés : il suffit de les rempoter dans un pot plus grand, de leur donner un peu de chaleur, de la lumière et de l'eau. On évite ainsi aussi l'étape des semis parfois délicats, des plants qui filent...
Mais il faut un endroit sec où l'on est sûr qu'il ne gèlera pas et où il y a un minimum de lumière (la véranda chez moi ou la pergola si t° extérieure > -5°).

Bref, je ne le ferai plus l'hiver (si on en a encore un...) prochain. Les pots avec leur reste d'engrais serviront pour des cultures d'hiver sous abri : ail, oignons, radis, roquette...

On essaye, on rate ou on réussit, en gros on apprend, tout au long de sa vie!

Aujourd'hui, plantations de 8 plants de pdt variété Acoustic.
Issus d'épluchures germées de patates Bio du commerce.
Les épluchures ont été déposées au fond de godet de 9cm le 27/02.
Ils sont dehors sous abri ouvert au vent depuis que les premières feuilles sont apparues, vers le 13 mars :



C'est la technique (gratos) que je privilégie maintenant.

En dépotant, je me suis rendu compte qu'il y avait déjà un gros chevelu racinaire qui tournait en rond au fond du godet et qu'on apercevait déjà, sur certains plants, des "micro-tubercules" en formation. J'en déduis donc que c'est une variété bien vigoureuse. Il faut dire qu'on a eu de bonnes conditions climatiques aussi...

Plantation dans un des nouveaux carrés (récup des bois d'un autre carré désaffecté). Cette zone était avant bâchée à même la pelouse et avait accueilli des tomates l'année dernière (récolte médiocre) et des haricots l'année d'avant. En fin de saison l'année dernière, le sol était bien sec, compact, fatigué... C'est pour ça que j'ai fait un carré surélevé pour pouvoir rapporter d'abord une grosse couche de broyat de thuyas et d'autres branches puis de la bonne terre et des restes de terreaux.
Cet après-midi, j'ai passé un petit coup de motobineuse sur les 10cm de la couche de terre en surface pour aérer un peu et casser les grosses mottes. Ça grouillait de vers de terres, pas mal d'adventices avaient déjà levé aussi (bcp de bourrache qu'on reconnaît à ses cotylédons qu'on pourrait confondre avec une petite courge).

Voilà ce que ça donne :



Au fur et à mesure de la croissance, je vais mulcher autour des plants. Pour l'instant je laisse la terre comme ça pour qu'elle chauffe un max quand il y a du soleil et que tout ce que j'ai mis en dessous (thuya) puisse se décomposer et nourrir le sol.

Si besoin, en cas de gelée, je peux recouvrir ce carré avec une petite serre fermée par une bâche (celle qui me servait de moustiquaire à papillon avec du filet l'année dernière sur les choux). Je mettrai alors aussi évidemment du P30 sur les plants. On verra mais je suis assez optimiste. M'étonnerai qu'on ait encore des conditions hivernales sévères vu l'état de pas mal de mes plantes vivaces au jardin (voir mes posts avec les rhubarbes en fleurs, la consoude...).

Au passage, malgré tout ce que je raconte avec mes plants déjà bien développés avant plantation, je fais face aussi cette année à un "problème non négligeable" de limace et d'escargots.
Il y en a vraiment "beaucoup beaucoup" ce printemps par rapport aux années précédentes.
Tu m'étonnes avec la flotte et la douceur de ces derniers mois...

J'avais planté 6 laitues ici, et voici ce qu'il reste :



Ailleurs, sur une autre ligne de 6, 2 laitues "disparues" en une nuit le lendemain de la plantation et les 4 autres, pas une seule feuille attaquée... Allez comprendre : les plants étaient faibles?

Les navets au-dessus sont aussi attaqués mais résistent mieux (feuillage plus piquant, le souffre?).

Comme je l'ai dit ailleurs, pas mal de plants de pois ont aussi été attaqués. C'est rare chez moi.

Après je m'en fous, j'ai des laitues Valdor de l'hiver sous le tunnel qui font la taille d'un ballon de foot. Celles-là elles ne les touchent plus (juste les feuilles périphériques où elles se planquent la journée).
Et puis je fais plein de plants en prévision. Je sais que ça va calmer quand ça va commencer à "sécher" un peu en surface et qu'elles auront les mulchs et les restes de cuisine à bouffer.

C'est quand même chiant.
En travaillant cet après-midi au jardin, même dans les carrés surélevés, je me suis rendu compte que la terre est encore vachement humide, collante... J'espère que ça ira mieux dans un mois car ce n'est vraiment pas les conditions idéales pour planter.
Comme toujours, les "spontanées" se portent beaucoup mieux (meilleur enracinage?) et ne se font quasi pas attaquer.

Sinon, les cerisiers sont tous en fleurs. Je croise les doigts, l'année dernière 2 misérables cerises pour 3 arbres suite à une dernière gelée et la faim des oiseaux sur les survivantes...