Pas une goutte de pluie entre mai et septembre 2017 nous a donné de mauvaises habitudes et l'impression que les limaces n'existaient pas dans notre coin
De la pluie TRÈS régulièrement pour la même période en 2018 nous a remis les idées en place et les limaces au centre de nos préoccupations
Comme nous avons pu le voir pour les choux une première idée serait de cultiver les légumes attractif pour les limaces dans des lieux où elles ont du mal à évoluer (hautes herbes, buttes paysagères en terrain sec).
Cependant il est formateur d'étudier aussi d'autres solutions susceptibles de nous protéger de ces mignones mais voraces bestioles.
Comme nous n'avons aucune envie d'utiliser quelque produit que ce soit reste la solution physique afin de séparer les limaces des semis et surtout des tendres et savoureuses plantules.
Sur ce plan : mission totalement accomplie
Quoique...
Cependant vous remarquerez que la passagère clandestine a eu le bon goût de ne pas toucher aux plantules : moyennant quoi elle fut libérée immédiatement.
Je dois dire que même si elle les avait ratiboisées elle aurait été libérée avec la même clémence.
Il y a aussi les apprentis alpinistes...
Je l'ai laissée s'exercer... en vain à l'art de la grimpe car en fait rien n'avait encore levé dans cette bouteille : et toc.
Cependant cette technique comporte, à notre sens, quelques défauts.
Déjà tout ce que vous voyez au-dessus serait à .... refaire
si si ....
Pourquoi avons nous «choisi» de poser les bouteilles goulot en bas???
on n'en sait rien....
Or il se trouve que, dans quelques cas la terre saupoudrée par-dessus les semis fait ... bouchon, du coup l'eau ne s'évacue plus correctement.
La plantule germe «à l'intérieur» de la bouteille dans le bouchon de terre : c'est à dire qu'on peut soulever la bouteille et la plantule reste à l'intérieur ce qui n'est PAS le but.
Ces cas sont minoritaires mais ils existent et rien que pour cela ce n'est pas bon.
Donc dans les quelques bouteilles où les semis n'ont pas levé : 10% environ on va procéder à un retournement du «truc»
Et il est bien possible qu'au fur et à mesure de mon réapprovisionnement en bouteilles je modifie le dispositif.
PRÉCISION - après une période euphorique de semis «gaspillage» je me suis mis à faire des semis d'Harpagon à savoir entre DEUX et QUATRE graines dûment comptabilisées (non mais), et j'ai même failli aller jusqu'à UNE...
Rappelons le but (enfin mon but à moi, car Mme, elle, repique) c'est de ne PAS repiquer : éclaircir passe encore, à très petites doses, mais repiquer NON.
Si entre vos bouteilles la terre est nue (en raison d'autres semis moins «précieux» et que vous accepteriez de voir boulottés par les limaces), pas de soucis
Si vous avez un couvert quel qu'il soit attention à son épaisseur.
J'ai semé des navets et au moment de les semer je me suis dit : pas glop, ça va filer.
Et je vous le donne en 1000 ça a filé
bien fait pour moi.
Il faut élargir le cercle du couvert immédiat autour des pavés de sorte à faire une mini clairière pour que la luminosité soit meilleure.
Les pavés... c'est tout ce que j'avais sous la main de lourd et peu encombrant pour bloquer les bouteilles afin que les bourrasques de vent ne les emporte pas....
Mais ce n'est pas l'idéal... en effet
- déjà faut que je me les transporte d'un bout du jardin à l'autre,
- peu que peu cela retire (un petit peu) de luminosité aux plantules : je suis sans doute un peu pointilleux sur le coup mais tant pis c'est comme ça
J'ai plusieurs idées sur la question pour faire évoluer le système mais cela demande, selon l'usage des préparations spécifiques... à suivre donc.
En revanche ce système de bouteille comporte un avantage bien pratique quand il s'agit de semis, (hormis l'avantage PRIMORDIAL de la protection) c'est de pouvoir recueillir naturellement chaque jour la rosée du matin dans le couvercle tenu renversé par la pince à linge.
À noter qu'en inversant les bouteilles et en conservant le bouchon sur le goulot il en sera de même... yaisse