TECHNIQUE - l’utilisation du marc de café (vidéo d’Olivier)

Bonjour les PP,
Le but de l’exercice était de voir l’influence du marc de café sur la levée de graines
Ici la carotte
Dans les godets de 7x7 il a été semé une dizaine de graines
On voit à ce stade que ça germe même à 4 grammes par pot (environ 800g par m2)
Maintenant je comprends que vous souhaitez voir la croissance
Je vais donc transplanter le contenu des pots dans la terre
J’ai plusieurs options:
- dans la terre du potager « ombré » ou dans la terre du potager « ensoleillé »
Quant la terre sous la serre, je la réserve pour quelques pieds de tomates l’an prochain
Nous disposons de 4 rangées de 5 godets à divers dosage de marc, je vais donc faire 4 rangs côte à côte pour retrouver la même configuration que dans le châssis
Comment protéger cette culture ?
Un voile d’hivernage ou le châssis qui est mobile et sans fond ?

A bientôt

tu peux mettre dans la serre, tu récolteras ces carottes bien avant d'implanter tes tomates, ça sera plus simple et te feras moins de boulot

en tout cas bravo pour ce suivi, on attend la suite

est-ce que tu envisages de faire un essai où tu mélanges le marc au terreau, ou en augmentant les doses?

Patoche76 a écrit:

J’ai plusieurs options:
- dans la terre du potager « ombré » ou dans la terre du potager « ensoleillé »

Maintenant que les heures d'ensoleillement sont réduites, il faudrait les mettre dans la partie ensoleillée.

Patoche76 a écrit:

Quant la terre sous la serre, je la réserve pour quelques pieds de tomates l’an prochain
Nous disposons de 4 rangées de 5 godets à divers dosage de marc, je vais donc faire 4 rangs côte à côte pour retrouver la même configuration que dans le châssis
Comment protéger cette culture ?
Un voile d’hivernage ou le châssis qui est mobile et sans fond ?

Les carottes ne craignent pas trop le froid, mais, au vu des expériences de Didier, pour les protéger en cas de gel, il serait plus efficace de poser dessus un voile d'hivernage que de les mettre dans la serre...

les carottes ne craignent pas trop le gel, mais sans elles préfèrent, par contre la serre est top pour la protection contre l'humidité, ce qui est plus préjudiciable

donc oui un voile de forçage est une option, notre ami n'utilisant pas le foin il ne pourra pas pailler avec

Bonjour les PP,

Ok, si je compile vos réponses:
- les carottes ne craignent pas trop le froid
- « notre ami n’utilisant pas le foin » dis comme ça c’est inexact, j’en utilise quand je peux en avoir c’est à dire en novembre, mais à des épaisseurs bien moindre que certains ici
- à mettre dans le potager ensoleillé: en effet la durée du jour diminue ainsi que l’intensité lumineuse
Je n’avais pas retenu l’option serre car comme dit plus haut, je réserve à quelques pied de tomates au printemps (en attendant, je nourri la bande de sol de la serre (2,5m x 0,6m), et quand j’aurai accès au foin, il viendra couvrir cette bande)

A bientôt

Ah oui j’oubliais: non je ne ferai pas d’essai en mélangeant le marc de café au substrat de culture, puisqu’on souhaite voir l’impact d’un saupoudrage en surface comme on le fait avec les épluchures de cuisine
Oui OK, je ferai des tests au printemps avec des dosages plus important de marc de café, toujours sur carottes et toujours en godets de 7x7, avec le même substrat

A bientôt

ok, donc tu pourras mettre un peu de foin à l'extérieur autour des carottes

Moindreffor a écrit:

ok, donc tu pourras mettre un peu de foin à l'extérieur autour des carottes

Oui mon ami

A bientôt

Les godets de carottes viennent d’être mis en terre dans potager ensoleillé
Les radicelles ne formaient pas de chignons au fond des godets mais elles se voyaient
Durée entre semis et transplantation: 23 jours
Photos à venir

À bientôt

Joël a écrit:

Les carottes ne craignent pas trop le froid, mais, au vu des expériences de Didier, pour les protéger en cas de gel, il serait plus efficace de poser dessus un voile d'hivernage que de les mettre dans la serre...

Comme pour la discussion sur les choux qu'on a par ailleurs, on a là encore une bisannuelle assez stricte, mais qui ne va plus grandir significativement après l'hiver; Elle va monter. C'est en ce moment qu'elles sont surprenantes : j'ai des carottes qui grossissent, alors que la "touffe de feuilles" est assez modeste... 4 / 5 feuilles, on s'attend à avoir une carotte comme le doigt, alors qu'elle est très belle.

Donc là encore, ne pas se tromper sur le sens de "ne craignent pas trop le froid" : les carottes qui se sont bien développées à l'automne, passent assez bien l'hiver (sauf s'il gèle très très dur, on alors des pourrissements par le "coeur")...

Ne pas comprendre "elles vont pousser l'hiver"...

Mais oui, voile ou tunnel nantais permettent de "forcer" = obtenir de la croissance, même quand les températures restent modestes.

did67 a écrit:

C'est en ce moment qu'elles sont surprenantes : j'ai des carottes qui grossissent, alors que la "touffe de feuilles" est assez modeste... 4 / 5 feuilles, on s'attend à avoir une carotte comme le doigt, alors qu'elle est très belle.

Ah ? Il faut que j'aille vérifier la taille des miennes...

Photo à l’envers
Et en plus on ne voit pas grand-chose
Bref c’est planté de ce matin et une bonne pluie est venue arroser cette après midi
Températures comprise entre 15 et 18 aujourd’hui
Je referai des photos demain

À bientôt

Pour tes carottes, tout va dépendre de la suite de la météo cet automne et de la variété.
Avec de la chance, tu auras des belles "baby carottes" au printemps mais je ne pense pas non plus que la racine se développera encore à ce moment-là.

Les miennes, semées en motte en juin et replantées en juillet après des oignons, ont bien poussé aussi malgré que je n'ai pas éclairci ni arrosé une seule fois. J'ai donc 2 ou 3 carottes collées à chaque fois mais de taille correcte :



Comme dit Didier, même si le feuillage n'est pas exubérant, elles profitent des conditions actuelles pour faire des réserves dans leur racine (et c'est le but pour nous, de belles racines!).

Je suis aussi assez étonné que le sol soit resté "propre". Il n'y a plus de paillage depuis longtemps.

d'expérience et de souvenir, si on veut vraiment de belles carottes il faut éclaircir pas mal, pas comme l'oignon, 3 plants par mini-motte pour la carotte il faut éclaircir pour les oignons ça n'influence pas

j'avais toujours tendance à ne pas assez éclairicr au début et les années passant, j'étais de plus en plus exigent sur ce point et donc je m'y reprenais en plusieurs fois, quitte à récolter comme le dit Ludo des baby-carottes pour une jardinière de légumes

Après, pour moi, 3 petites carottes ou 1 grosse, c'est kifkif en poids donc je les laisse comme ça!

je ne suis pas certain que tes 3 petites seront équivalentes à une seule belle carotte, tu peux le penser, mais pour en être certain je ferai l'expérience, de mon souvenir, pas assez éclairices les carottes restaient modestes

Pas sûr à 100% évidemment. Parfois aussi, une carotte rikiki alors qu'autour c'est pas mal.
Demain, si la pluie se calme, j'irai en cueillir.

quand tu éclaircies, il ne faut pas le faire trop tôt ou trop tard, des fois tu peux laisser la mauvaise carotte

Patoche76 a écrit:

Photo à l’envers
Et en plus on ne voit pas grand-chose
Bref c’est planté de ce matin et une bonne pluie est venue arroser cette après midi
Températures comprise entre 15 et 18 aujourd’hui
Je referai des photos demain

À bientôt

ça vous dit un petit retour du test de marc de café sur semis de carottes ?
rappel de "l'expérience"

15 godets semés de quelques graines de carottes, recouvert d'une fine couche de terreau puis par dessus du marc de café
Semis du 26/09/23 en châssis:
3 godets témoins sans marc de café
3 godets avec 1g de marc par godet
3 godets avec 2g
3 godets avec 3g
3 godets avec 4g

nb=1g en godet de 7 x 7 fait environ 200g/m²

Mottes replantées au potager ensoleillé le 19/10/23

Photo aujourd'hui 12/03/24:
Témoin à gauche vers 4g à droite

****************IMPOSSIBLE D'INSERER UNE PHOTO   ************

Mon observation:
Développement normal avec le témoin à 0g de marc, et plus on charge en marc, plus c'est chétif

A bientôt

Patoche76 a écrit:

Ah oui j’oubliais: non je ne ferai pas d’essai en mélangeant le marc de café au substrat de culture, puisqu’on souhaite voir l’impact d’un saupoudrage en surface comme on le fait avec les épluchures de cuisine
Oui OK, je ferai des tests au printemps avec des dosages plus important de marc de café, toujours sur carottes et toujours en godets de 7x7, avec le même substrat

A bientôt

Donc non, inutile de refaire des tests avec des doses supérieures

A bientôt

Patoche76 a écrit:

Mon observation:
Développement normal avec le témoin à 0g de marc, et plus on charge en marc, plus c'est chétif

Merci pour cet essai instructif et ce retour, Patoche

Joël a écrit:

Patoche76 a écrit:

Mon observation:
Développement normal avec le témoin à 0g de marc, et plus on charge en marc, plus c'est chétif

Merci pour cet essai instructif et ce retour, Patoche

De rien Joel, c'était sympa de faire ce test
Si on veut creuser plus loin et comprendre pourquoi le marc de café (dans mon système) non seulement n'apporte rien, mais "dégrade" la qualité végétative (sur ces carottes), il conviendrait de faire des recherches plus poussées.

C'est dommage, que je ne puisse plus envoyer de photo, quand je clique sur l'icone avec la disquette, il ne se passe rien ?
AD BLOCK et un bloqueur de cookies sont désactivés pour ce site

A bientôt

Normalement l’icône avec la disquette ouvre cette fenêtre

Bonjour Adrien
Oui je sais mais hier cette fenêtre ne s’ouvrait pas
Je retesterai plus tard

À bientôt

Bonjour , question bête j'ai lu sur l'application de jardinerie Dr.Jonquille & Mr. Ail que le marc de café peu faire fuir les hannetons ? Est-ce vrai ? Avant d'être jardinier débutant je me suis beaucoup occupé des champignons les chercher en forêt et les faires pousser chez moi dans la salle de bain les toilettes le salon . Et effectivement pour les pleurotes qui dégrade beaucoup de déchet on peu mettre du marc de café . Et donc j'en avais trois sceau de l'an dernier. Depuis il ont pourrie y a du y avoir des champignons dedans. Je me demande si mettre du marc de café comme ça est bon ou mauvais pour les champignons qu'on a besoin dans notre potager du paresseux. Et j'ai mis ça sur ma terre parce que j'avais besoin de mes sceaux .

Le marc de café je ne pense pas.
Ça apporte de la matière organique au jardin.

Pour les hannetons, il faut essayer d'attirer leurs prédateurs naturels :

"Prédateurs ou régulateurs naturels
Les larves de hannetons sont les proies des oiseaux, des hérissons et des taupes. Les fourmis peuvent réguler la population de hannetons en se nourrissant des œufs."
Source : http://ephytia.inra.fr/fr/C/25156/jardibiodiv-Larves-de-coleoptere-scarabee-hanneton

C'est surtout les larves qui font des dégâts, surtout qu'elles vivent longtemps dans le sol.

En général, dans un jardin équilibré et assez éloigné des grandes cultures intensives, la régulation se fait naturellement.

Le problème chez moi c'est les chenilles (choux...). Persuadé que ça vient du fait que le village est entouré de grandes cultures où ça pesticide à tout va... Notamment de la culture de betterave sucrière et ses fameux néonicotinoïdes...

ludowan a écrit:

En général, dans un jardin équilibré et assez éloigné des grandes cultures intensives, la régulation se fait naturellement.

Le problème chez moi c'est les chenilles (choux...). Persuadé que ça vient du fait que le village est entouré de grandes cultures où ça pesticide à tout va... Notamment de la culture de betterave sucrière et ses fameux néonicotinoïdes...

D'abord déterminé avec certitude si c'est du hanneton, qui fait de gros dégâts, ou de la cétoine, qui n'en fait pas. Et qui est très présent dans les "composts" qui n'en sont pas vraiment : dans les déchets de bois plus ou moins décomposés où pond la mère et dont se nourrissent ses larves. Une voisine a été catastrophé en ouvrant un sac de "terreau universel" du commerce, tellement il y avait de ces larves.

Mais je pense très sincèrempent que 'jardin équilibré" versus "cultures intensives", c'est du babacoolisme ! Mon père avait, après-guerre, un potager professionnel, au milieu des prés des voisins, qui, après guerre (années 50), ne recevaient ni pesticides, ni même engrais autre que le fumier... Et il galérait avec les larves de hannetons.

La raison ? Simple et "BIO-logique". Ces prés, à proximité des habitations, étaient des prés-vergers", plantés de fruitiers, notamment les fruitier à cuiellette échelonnée (cerises, mirabelles, prunes...). Chaque printemps, ces arbres étaient couverts de hannetons, qui se nourrissaient des feuilles (notamment de cerisiers ; elles sont bien tendres). Gamins, on en ramassait des boites pleines, d'un simple coup de pied contre le tronc, cela tombait comme des fruits mûrs. Et on les martyrisaient. Courses de hannetons. Arrachage des "moustaches"...

Bref, ces femelles pondaient à proximité. Notamment dans les terres meubles du jardin de mon père.

Et la régulation naturelle était bien en peine d'en venir à bout...

Et puis, en effet, les hannetons sont devenus rares. Le reboisement était passé par là. Beaucoup d'arbres avaient été arrachés. Les sols étaient travaillés, labourés, etc...

Les chenilles, il ne faut pas généraliser. C'est une question de "terroirs" et de "système". Chez moi, depuis 13 ans, je n'ai jamais traité (j'ai failli, une fois). Et je n'ai jamais eu de dégâts majeurs sur brassicacées. Quelquefois, quelques trous dans des feuilles. Toujours, jusque-là, guêpes polistes (je les ai observées hier, a reconstruire les nids dans la serre) et les frelons européens en sont venus à bout. A condition de cohabiter avec ces bestioles que généralement on crame !

did67 a écrit:

Une voisine a été catastrophé en ouvrant un sac de "terreau universel" du commerce, tellement il y avait de ces larves.

Il y a avait des larves de cétoines ou de hannetons ?

A bientôt

De cétoines !!!

Les hannetons ne pondent pas, je pense, dans la matière organique fraiche. Chez mon père, les larves étaient bien dans la terre (travaillée) où elles gnaquaient les racines des légumes. Pas dans le terreau.

did67 a écrit:

De cétoines !!!

Les hannetons ne pondent pas, je pense, dans la matière organique fraiche. Chez mon père, les larves étaient bien dans la terre (travaillée) où elles gnaquaient les racines des légumes. Pas dans le terreau.

ok, là c'est clair

Dans les années 70-80, chez mes grands parents, il y avait beaucoup de hannetons l'été dans leurs verger (cerisiers, mirabelliers, pêchers, pommiers, poiriers, pruniers)
Le soir on les dégommait avec des raquettes de badminton
Le verger était entouré de champs labourés: blés, maïs, ...
Mon grand père faisait des tas de branches (coupe de haie) qui était brûlé une fois sec, entre le verger et le potager
Il compostait dans un châssis les exports de fruits et légumes non consommables, dans ce compost mûr il y avait des larves de cétoines (identifiées comme telles par mon père entre 85 et 90)
Quand moi aussi je compostais j'avais des larves de cétoines (sûr car j'ai vu des cétoines dorées adultes)
Lien intéressant: https://insectes-net.fr/cetoine/cetoi2.htm
On y voit bien la différence avec les hannetons

A bientôt

Ici les hannetons on en voit surtout fin juin à la tombée de la nuit.
Ils sont des milliers à voler en nuage au-dessus des arbres, autour du lampadaire de la rue...
Mais pas systématiquement chaque année, l'année dernière il y en avait énormément.
Ça ne dure pas longtemps : 1 ou 2 semaines puis plus rien.

Pour l'histoire des chenilles, des choux et des guêpes, c'est plus compliqué ici.
Personne dans le village n'arrive à faire du chou sans traiter + filet.
Des guêpes et des frelons, il y en a chez moi. Beaucoup plus maintenant qu'avant quand le jardin n'était qu'une pelouse. Ça dépend aussi des années. Je remarque aussi que par rapport à des voisins/amis qui ont un jardin plus classique, j'ai beaucoup de moins de guêpes emmerdeuses qu'avant (celles qui viennent t'emmerder quand tu manges dehors).

J'ai dû à mon grand regret détruire un nid de guêpes polistes hier car installé juste au coin de la maison, à côté de la porte. Il n'y avait encore que quelques individus. Je sais que ces guêpes-là ne font pas de gros nids et ne sont pas spécialement agressives mais quand on passe trop près de leur nid, elles piquent. J'en ai fait l'expérience plusieurs fois.

Ma hantise, c'est de tomber sur un gros nid en débroussaillant comme ça arrive maintenant fréquemment à des professionnels des parcs et jardin, notamment avec les frelons asiatiques.
C'est pour ça que j'essaie de faire tous les travaux d'entretien l'hiver...
D'ailleurs chez nous, la commune a commencé à distribuer les pièges à fondatrice.
Cette espèce est vraiment devenue invasive chez nous en quelques années; je ne sais pas si c'est aussi le cas partout en France?

Revenons aux carottes semées avec du marc de café
J’ai arraché hier les carottes du test


Et elles ont été mangées ce midi avec une fondue d’ail
Délicieuses et sans goût de café

À bientôt

ludowan a écrit:

Pour l'histoire des chenilles, des choux et des guêpes, c'est plus compliqué ici.
Personne dans le village n'arrive à faire du chou sans traiter + filet.
Des guêpes et des frelons, il y en a chez moi. Beaucoup plus maintenant qu'avant quand le jardin n'était qu'une pelouse. Ça dépend aussi des années. Je remarque aussi que par rapport à des voisins/amis qui ont un jardin plus classique, j'ai beaucoup de moins de guêpes emmerdeuses qu'avant (celles qui viennent t'emmerder quand tu manges dehors).

IL y a sans doute une disproportion entre les populations de papillons (piérides du choux) et de guêpes / frelons. Ou trop de gens qui cultivent trop de choux sans se préoccuper d'espaces de biodiversités et encore moins à "ménager" ces auxiliaires quand ils ne sont pas en situation de nuire...

Mais oui, parfois, un nid est mal placé (chez moi aussi, elles sont en train de se ré-installer) ; ce qui "excite" la guêpe, c'est un mouvement rapide à proximité de son nid. Donc oui, dans un passage, tu vas te faire piquer. Mouvement rapide : se comprendre. C'est un mouvement à la vitesse "normale". Si tu veux "caresser" les guêpes polistes, il faut s'exercer à faire du "slow motion" - et c'est stupéfiant. Tu passes ta main au ralenti - mais ralenti ralenti sans trembler à un moment - à 10 cm d'un nid de guêpes polistes, et tout se passe comme si elles ne te voyaient pas.

Je me suis fait piqué par un nid que je connaissais bien : la mauvaise idée d'arracher un brin de chiendent, qui a résisté et c'est parti d'un coup... Tac tac tac, 3 piqures !

Pour le frelon (européen), oui, les nettoyages peuvent être un piège. Ils font des nids souterrains. ET quand tu t'approches, ils le défendent et t’attaquent.

Mais j'ai remarqué, est-ce un hasard ou pas, je ne sais pas, qu'à deux reprises, j'ai eu droit à une attaque de sommation : il a foncé vers moi, m'a effleuré comme s'il allait me piquer et est reparti... Si tu as la bonne idée de reculer alors très vite, tu échappes à la piqure. C'est comme une sommation. Cela s'est passé à deux reprises chez moi... Je n'ai pas encore été piqué.

En Alsace, le frelon asiatique arrive... Je n'y ai pas encore eu affaire...

ludowan a écrit:

Ici les hannetons on en voit surtout fin juin à la tombée de la nuit.
Ils sont des milliers à voler en nuage au-dessus des arbres, autour du lampadaire de la rue...

Chez moi aussi.

Mais c'est une tout autre espèce : le hanneton de la St-Jean.

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/10887/tab/fiche

Il est un peu plus petit que le "hanneton commun", dont cela fait longtemps que je n'en ai plus vu. Ils étaient très abondants dans ma jeunesse.

Ce document ePhytia signale que les hannetons communs sont abondants dans les régions bocagères. C'est donc bien les arbres qui sont la clef de leur développement. Et leur "disparition" s’explique en bien des endroits par la disparition des arbres dans les champs.

http://ephytia.inra.fr/fr/C/11644/Hypp-encyclopedie-en-protection-des-plantes-Melolontha-melolontha

did67 a écrit:

ludowan a écrit:

Ici les hannetons on en voit surtout fin juin à la tombée de la nuit.
Ils sont des milliers à voler en nuage au-dessus des arbres, autour du lampadaire de la rue...

Chez moi aussi.

Mais c'est une tout autre espèce : le hanneton de la St-Jean.

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/10887/tab/fiche

Il est un peu plus petit que le "hanneton commun", dont cela fait longtemps que je n'en ai plus vu. Ils étaient très abondants dans ma jeunesse.

Ce document ePhytia signale que les hannetons communs sont abondants dans les régions bocagères. C'est donc bien les arbres qui sont la clef de leur développement. Et leur "disparition" s’explique en bien des endroits par la disparition des arbres dans les champs.

http://ephytia.inra.fr/fr/C/11644/Hypp-encyclopedie-en-protection-des-plantes-Melolontha-melolontha

J'habite en Vendée dans le bocage vendéen .

Merci pour les liens sur les hannetons. Je serai encore moins con ce soir en allant me coucher!

Le bocage vendéen semble bénéficier d'un bon climat (pluie et soleil) et d'après ce que j'ai lu en vitesse, tu serais sur des sols limoneux donc bons pour le potager...

Oui, la Vendée est actuellement (avec le changement climatique) un bon coin... Moins touché par le réchauffement que nous, au coeur des continents, tempéré par la proximité de la mer, et plus arrosé !