POTAGER - sur argile

Hello.

Y est, c'est le week-end, j'ai le temps de vous présenter mon potager, tout neuf, débuté en été 2020, par l'étalement de deux balles de foin sur de la "pelouse" principalement et sur une terrasse.

On est situé en périphérie de l'agglomération toulousaine dans une zone pavillonnaire vieille d'une trentaine d'années mais encore entourée de champs cultivés, on est administrativement en zone urbaine.

Jusque là je consacrais trois mètres carrés à une douzaine de plants de tomates annuels. Aujourd'hui, après un petit agrandissement pour cette seconde saison j'en suis à près de 80 m2. Une grande partie de la pelouse étant à l'ombre de la maison je n'en ai pas fait plus (paresseux ?).

La terre est argileuse à souhait (briqueterie à quelques hectomètres de là sur le même coteau!) et gardant toujours en tête les difficultés que l'on peut avoir à travailler cette terre (souvenirs familiaux), jamais je me serais imaginé y mettre en place un potager. Et bien, et vous savez pourquoi, c'est aujourd'hui chose faite... Et j'en suis on ne peut plus heureux.

Et ce n'était vraiment pas évident d'y croire.. je me souviens avoir accompagné mon grand père à des concours de labours.. Je me souviens de mon premier job d'été chez un cousin de ma mère, maraîcher : sarcler des salades des heures durant ! Alors faire pousser des légumes "sans rien faire" pensez donc !

Le couvert du sol est à base de foin mais plus aucun végétal ne quitte désormais le terrain mis à part les légumes donnés aux proches. J'ai investi dans un broyeur car j'ai pas mal de haies. J'ai délimité les parcelles soit avec des bûches soit avec des planches de coffrage, mais cet hiver j'ai tout passé en bûches après avoir vu le réservoir de vie qui grouillait sous elles.. et maintenant les hérissons peuvent plus facilement participer à la fête.

Pour les semis "fins" en place l'argile m'oblige après avoir écarté le couvert  de remplir sur quelques centimètres de terreau ou de terre végétale achetés en sacs. Pour les plants je me suis fabriqué une mini serre en polycarbonate (présentée dans la rubrique structure).

Enfin on a eu la chance de trouver une maison avec un puit tout équipé avec même un programmateur. Je ne me suis donc pas privé d'installer un goutte à goutte. L'an dernier il n'a pas trop servi mais cela sera sans doute exceptionnel, les années précédentes, là où se trouve le potager, on pouvait voir des fissures larges comme un pouce.

Comme quoi on peut faite du potager dans tous les environnements...

Quant à l’argile je connais et on s’en sort très bien avec, les légumes sont beaucoup moins chochottes que nous

(J’ai arrangé les photos et la vidéo )

Merci pour ta présentation. Avec le temps, tu n'auras plus besoin de terreau pour tes semis

Adrien a écrit:

Comme quoi on peut faite du potager dans tous les environnements...

Quant à l’argile je connais et on s’en sort très bien avec, les légumes sont beaucoup moins chochottes que nous

(J’ai arrangé les photos et la vidéo )

Yes et merci, j'ai l'impression que plus on la laisse tranquille plus elle est genereuse!

Boris70 a écrit:

Merci pour ta présentation. Avec le temps, tu n'auras plus besoin de terreau pour tes semis

Oui aussi, je commence à m'en apercevoir, surtout sur les zones alimentées en broyat plus ligneux.

j'ai aussi de la terre argileuse, qui fend très généreusement dans la "pelouse" l'été ....avec le broyat ou du composte de plateforme grossier ça va le faire. maintenant je préfére faire les semis en godet ou terrine puis effectuer la mise en place. gain de temps et d'espace sur mes planches. j'ai même fait du repiquage de longue de nice dans du broyat au pied d'un vieux cerisier ça a pas mal marché !

Encore un Garonnais ! J'étais chez un ami à Caraman (tu dois connaître !), et effectivement, la bas, c'est de la pâte à modeler le sol ! Ca n'empêche pas d'avoir des champs de céréales à perte de vue....

Ton choix de surélever sur 20cm me paraît pertinent dans ton contexte, ça te permettra de faire des semis directs sans trop galérer. Après, argile ou pas argile, ça pousse quand même !

Je ne suréleve pas de 20 cm, tout juste 2 ou 3 centimètres pour semer pois, fèves, radis, navets,  épinards..Le reste passe en godet et j'ai la chance d'avoir pas loin de chez moi un producteur de plants qui propose des prix de gros par exemple 15 cents la salade ou 20 le choux fleur.

CHP a écrit:

..Le reste passe en godet et j'ai la chance d'avoir pas loin de chez moi un producteur de plants qui propose des prix de gros par exemple 15 cents la salade ou 20 le choux fleur.

ah oui à ce prix là ça donne a réfléchir !!!
je suppose que c'est de la mini-motte compactée, et qu'il doit falloir en prendre une certaine quantité,non ?
as tu les variétés que tu souhaites ?

Purée, franchement à ce prix, variété ou pas, il n'y a que peu d'intérêt à faire ses plants ! Ici je trouve généralement à 0,9€, et j'étais déjà content !

Ce sont effectivement des minimotes. Les prix affichés sont pour une douzaine mais on peut prendre à la demi douzaine.
https://www.facebook.com/929033267144875/posts/4987272001320961/?sfnsn=scwspmo 
Pour le choix c’est plutôt générique « oignon blanc «  « batavia rouge » . Jusque là je n’y ai pris que salade oignon fenouil persil épinard et choux. Je vais voir ce qu'il propose prochainement, à voir les tarifs de l'an dernier, les plants de solanacées sont en dessous d'un euro et les greffés de 3.5.

Ok et merci

Un peu loin de chez moi malheureusement...mais merci pour le partage

CHP , de randonner léger ?

Ben non, bien que j'y ai souvent les pieds, la montagne, et mes genoux, ne m'autorisent pas plus de trois heures de marche, chargé ou pas.. ;)

CHP a écrit:

Yes et merci,  j'ai l'impression que plus on la laisse tranquille plus elle est genereuse!

A un important bémol près : à condition de BIEN nourrir le système vivant. C'est-à-dire avec des matières organiques non décomposées (qui renferment encore toute l'énergie - c'est ça la clef à côté de laquelle passe 99 % des potagistes, notamment "bio" du fait de l'absence de recul sur le compostage).

Et lorsque le boulot est dur, double ration !

J'essaie d'être généreux a ce niveau :)
Une petite vidéo faite ce soir, en rentrant du boulot avant de planter quelques tournesols betteraves et blettes :




NB pensez à intégrer vos vidéos c’est simple il suffit de cliquer sur l’icône You Tube de votre fenêtre de saisie

de ma modeste expérience: en matière d'apport de M-O au sol : "tout fait ventre" !!!!
pour peu que cela soit mis en surface (ou juste grattouillé )...le saccage  que font les merles dans mon jardin me prouve chaque jour, que là aussi, la vie ne demande qu'a se développée .
je  pense que les 2 vidéos de Didier et André sur le sujet sont très explicites. si tu rajoute celles qui sont montrées en MSV , ben je ne me fais plus de "nœud au cerveau" ...

Je parle néanmoins de bien nourrir, car c'est important au démarrage du système. Là, on peut avoir quelques problèmes et à l'époque du zapping, certains sont tentés de "jeter la méthode" car déçus. Par exemple par une "faim d'azote carabinée" qu'on a crée, qu'on n'a pas compris... On veut des résultats comme les voisins, mais au lieu d'une Ferrari, on a un  teufteuf... A notre époque, on veut tout de suite...

Dans un système lancé, ce ne sera plus le cas. Ou plus autant. Et puis on est devenu paresseux dans l'âme, alors on sait que cela va venir... On ne s'affole pas... Souvent, on est vacciné des quolibets des voisins, beau-père, collègues... "Quoi, tu n'as pas encore de tomates ? Moi j'en ai des grosses comme ça ! Moi, je fais comme ci. Moi j'ai fait ça. Moi, je... Moi... Moi..."

J'aime donc rester prudent face aux novices...

Mais effectivement, actuellement, dans mon potager, tu tombes sur des feuilles mortes, les tiges de phragmites de ma phyto-pédo-épuration, etc. Plus que sur du foin. Mais je vais fener incessamment sous peu !

on est bien d'accord !
le démarrage est important surtout vis à vis de la "patience" en toute situation. juste un petit complément sur les terres à fort taux d'argile que je connais assez: elles réagissent bien aussi aux apports riches en "C" à la condition:
- qu'on ne les "travail" pas
-qu'on les garde un peu humide l'été

peut-être la richesse intrinsèque de ces terres argilo-calcaire du Lauragais et de la région Toulousaine ?

Les argiles ont un e énorme capacité de "stocker" des éléments nutritifs... Elles sont intéressantes de ce point de vue.

Oui, les matières plus carbonées, donc celles qui favorisent la voie de l'humification vont mieux les re-structurer sur le moyen / long terme.

L'argile n'a qu'un taux d'humidité particulier où on peut la travailler ; avant, c'est de la pâte à modeler et on fait des dégâts ; après, c'est de la brique en terre crue... Entre les deux, cela peut se travailler (si on y tient).

Et attention au piège : si les argiles gonflent à l'eau et en stockent beaucoup, elles la retiennent très fort, trop fort : leur capacité utile (l'eau stockée qu'elles peuvent fournir au plantes) est moyenne. Elle est bien moindre que celle des limons, même si elle est supérieure au sables). Donc selon la météo, il devient indispensable d'arroser.

Sinon, outre les légumes, les organismes du sol font la gueule !

did67 a écrit:

...L'argile n'a qu'un taux d'humidité particulier où on peut la travailler ; avant, c'est de la pâte à modeler et on fait des dégâts ; après, c'est de la brique en terre crue... Entre les deux, cela peut se travailler (si on y tient)...

c'est ce qui fait que mon beau-frère (80 ans passé),qui a était agriculteur toute sa vie, n'arrive pas a faire ses semis/plantations en même temps que moi car il ne peut pas "travaillé" la terre de son jardin et il aime bien son motoculteur !

did67 a écrit:

...Et attention au piège : si les argiles gonflent à l'eau et en stockent beaucoup, elles la retiennent très fort, trop fort : leur capacité utile (l'eau stockée qu'elles peuvent fournir au plantes) est moyenne. Elle est bien moindre que celle des limons, même si elle est supérieure au sables). Donc selon la météo, il devient indispensable d'arroser.

Sinon, outre les légumes, les organismes du sol font la gueule !

la gestion de l'eau est pas toujours évidente en terre argileuse on navigue un peu à vue... c à d en observant au mieux

Observer et vrai en n'importe quelle situation...

Mais pour l'argile, je lis souvent un contre-sens : comme elle est réputée "retenir l'eau", on ne pense pas assez vite que les plantes souffrent, car l'argile "capte" trop cette eau... Si certaines argiles sont rétractiles et nous alertent par les fentes qui se forment (au point, qu'à l'inverse, certains arrosent de trop ou inutilement), d'autres n'ont pas cette propriété et on peut alors se piéger... Bref, il y a argile et argile, et hélas, les analyses ordinaires ne les distinguent pas.

Je recopie ici le post de Yool sur son fil. Il est dans le Nord.

"Oui mon sol est très argileux et relativement compact. Mais dès qu'il est sous une bonne couche de MO, il est très vivant (beaucoup de vers anéciques).

Dès que je ne couvre pas suffisamment cela devient du béton s'il ne pleut pas. Je dirais que cela marche car je ne travaille aucunement le sol et je produit relativement beaucoup. Le seul légume qui me donne du fil à retordre est la carotte. Elle a du mal à aller profondément et a tendance à fourcher. Ce qui est étonnant c'est que les panais eux arrivent à aller très profond. Pour les carottes j'ai essayé d'ameublir cette année sur les bandes ou j'ai semé en passant une griffe à 4 dents sur une vingtaine de centimètre de profondeur, on verra bien. Je sais que mes voisins qui passent le motoculteur ont de belles carottes. Pour le reste, tous marche très bien, même dans le cas ou le sol est compact par manque de paillage."

J'ai, moi aussi, un sol très argileux et très compact, jamais bêché et toujours couvert. Et, moi aussi, beaucoup de mal à obtenir des carottes.

Cette année, j'ai essayé ceci : faire un sillon profond et étroit, à l'aide d'une bêche que j'enfonce dans le sol au maximum et que j'incline d'avant en arrière. Puis je remplis ce sillon d'un mélange de sable et de terreau et je sème.

À voir si les résultats seront meilleurs...

Mon amie qui entame sa 8ème année de culture avec foin procède de cette façon pour les carottes:
- elle sème dans un sillon et recouvre avec de la toile de jute humide jusqu'à la sortie des plantules.
- ensuite elle laisse à découvert et installe un grillage de poules sur le dessus le temps que les fanes se développent bien et ainsi éviter que les oiseaux ou les chats ne viennent saccager le rang.

la technique de "la sache en jute" est connue dans ma région de terrefort , et pas que pour les carottes. perso j'ai une technique très performante pour avoir des carottes...ma femme les achètes au marché à des producteurs...! je manque de place,mon type de terre, et les difficultés de la culture ne m'ont jamais porté a tenter cette culture.

Moi, je recouvre le semis d'un voile P17 en double épaisseur, jusqu'à ce que les premières feuilles apparaissent...

On peut aussi tout simplement mettre du foin sur les semis

ou mettre une bâche noire qui garde l'humidité et chauffe le sol
technique vu sur culture vivrière ou la ferme de Cagnolle il me semble, semer sur quelques cm en plus des carottes, des betteraves rouges, qui lèvent juste un peu avant les carottes ce qui permet d'enlever la bâche dès la lever des betteraves sans craindre de trop tarder pour contrarier la levée des carottes

Ce printemps j'ai deux petits rangs de carottes qui ont levé. Il y a eu quelques pluies bien venues et je suis resté vigilant durant la période de vent d'autan. Marché de Paris et Amsterdam, à suivre..
J'avais entendu parler de la toile de jute pour le persil. + 1 pour le foin, j'ai un petit tas passé à la tondeuse dont je me sert aussi pour pailler "finement" des petits plants.

Hello, quelques nouvelles..
Dernière pluie le 4 mai de 8mm après 75 mm en Avril, aujourd'hui 35° à l'ombre des petits pois mangetout qui tirent la gueule..
Heureusement que le puit est là ! Quelques embryons de tomates et courgettes sont là.
Ce qui me fait poster c'est surtout l'ail qui a complètement rouillé, l'an dernier c'était fin juin, cette année..
J'ai commencé à le récolter, y a quand même de quoi "condimenter" la cuisine.







Autre truc sympa "regain de salade" :)

Même constat ici : les petits pois deviennent tout sec. J'hésite à relancer une fournée...

Rajqawee a écrit:

Même constat ici : les petits pois deviennent tout sec. J'hésite à relancer une fournée...

si je devais tenter une seconde tournée, j'attendrais plutôt pour récolter en septembre

J'ai eux de beaux petits-pois cette année - pas de chenilles de Lycaenidés qui d'habitude me ravagent les semis (elles sont souterraines, et mangent le grain quand il ramollit ; elles ressemblent à des cloportes). Année humide et froide = pas de Lycaenidés mais beaucoup de limaces ! On ne peut tout avoir (de façon naturelle).

Les premiers semis, qui sont maintenant en production datent de fin février / début mars (quelque part par là) ; en tout cas, ils étaient "sortis" et avaient deux ou trois feuilles quand il y a eu le coup de froid de début avril. Le petit-pois est très résistant au froid, mais en effet, n'aime pas la chaleur.

Maintenant est venu le temps des haricots, qui lui est un grand frileux.

On confond souvent ces deux légumineuses, justement parce pour les jardiniers, ce sont les deux légumineuses qu'on cite toujours ensemble. De là à les mettre dans le même sac...

je ne fais pas de petit pois, mais seulement du pois gourmand .
comportement identique à ce que vous décrivez . cette année nous avons eu un gros coup de chaleur (remontée d' Afrique) ben ils ont pas aimés du tout ! je viens de tout arracher ! pas une bonne année...
+1 avec Didier sur les confusions entre les 2 légumineuses . j'ai fait il y a 2 jours mon 4° semis de haricots.nous avons récolté la première poignée du 1° semis hier !

Moi, le premier semis, faits en godets, replantés, a été ravagé a 50 % par les limaces - il commence à fleurir...

Après, j'ai zappé un peu (comme plein d'autres choses) et re-semé en pleine terre il y a une semaine seulement...

Yes! Premier panier et première Ratatouille (enfin sans proivon, trop petits), je n'ai eu l'équivalent l'an dernier que fin juillet !


.. Enfin l'ombre du tableau c'est une multitude de punaises, de toutes couleurs, qui m'ont bouffer tous mes choux et ont piquer pas mal de tomates.. Je croise les doigts, elles semblent se calmer.
Autre désillusion, la plus part des tarbais que j'ai voulu tutorer par des tournesols se sont fait décapiter, qu'à cela ne tienne je resseme!

De mon côté, étant dans le sud, j'ai reçu les premières photos de mes courgettes hachées par la grêle. Une autre forme de ratatouille !

Oups, alors retour direct en compostage de surface!
C'est ce qui m'a un peu consolé pour mes choux.. ok je sors

Cycle ultra-court : du potager direct au potager... ! Plus court, c'est pas possible.

did67 a écrit:

Cycle ultra-court : du potager direct au potager... ! Plus court, c'est pas possible.

même chose pour moi l'an dernier...l'ensilage de laitue,pied de tomate, etc...
le plus difficile pour moi fut les dégâts sur un jeune figuier complétement pelé (feuilles et écorce) j'ai réussi à le faire repartir du pied qui a était suffisamment protéger par le broyat..

Moi, un jeune figuier avait gelé et pareil, il est reparti de dessous le broyat.

Idem cette année pour un grenadier (oui, j'anticipe un peu le changement à venir ; je plante des grenadiers, des goyaviers, des bananiers, des manguiers, des anacardiers...

Sauf le grenadier (il existe une variété donnée pour être résistante à - 15 °C, alors j'essaye...), c'est une blague.

did67 a écrit:

...Sauf le grenadier (il existe une variété donnée pour être résistante à - 15 °C, alors j'essaye...), c'est une blague.

j'ai un ami qui est un passionné de cette arbre ...il en a planté je ne sais combien de variété chez lui

Hola!
Hier soir bel orage de grêle avec 52 mm de précipitations, malgré les dégâts cette pluie reste bien venue (1 + 3 mm jusque là en deux mois et demi) !
Les restes du lendemain :





Ils ont morflé :







Quelques "pignes" :





Ils ont pas mal résisté :





L'eau n'est pas encore prête à couler chez le voisin :





Petit bilan estival, les tomates, bof, y'en a eu, mais rien à voir avec l'an dernier où on ne savait plus quoi en faire, cette année les punaises s'en sont régalées. Quelques salades mais la majorité sont parties en fusée. Les haricots verts queutchi et les tarbais? Même pas une gousse. Les piments et poivrons sont au rendez vous et les courgettes sont restées discrètes. Par contre pour  les aubergines.. jack pot! Plein de concombres aussi et quelques melons plantés tardivement maturent tout doucement. Les choux de Bruxelles plantés fin juin ont résisté à leurs punaises en repartant parfois sur deux tiges.
Quelques poireaux ont bien profité du goutte à goutte et seront prêt pour les premières soupes.





Récolte du jour :





À suivre.. :)

tu vas pouvoir faire du caviar d'aubergine !!!!

Oui, c'est fait ! Avec ail maison et une pointe de curry

Bon, le nettoyage de fin d'été est bien avancé. Restent des poivrons  et quelques aubergines.
Ce qui me plaît c'est que j'ai pu faire des semis en place en émiettant facilement la terre. J'ai tenté une ligne de carotte qui est levée, j'en attends une autre mais le vent d'autant semble compliquer sa réussite. À voir la gueule d'une racine de tomate je dois avoir au moins 10 cm de "bon" sol :), elle s'enfonce verticalement sur 10-15 cm puis part en étoile à l'horizontale, après deux saisons c'est pas mal?
Un truc, de paresseux, en test avec salades et épinards : ayant en voisin un producteur de plants en minimottes j'ai simplement déposé ces dernières sur le sol après avoir écarté le paillage.

La ligne de carotte avec radis :



La racine de tomate :



Avec ces températures les poivrons fleurissent comme des fous :



Ce que je fais depuis le début, semer des fèves en place des futures tomates. Là j'y ai ajouté trèfle rouge et moutarde blanche. Semis fin septembre, les autres fèves sont prévues pour la Toussaint :




Salades, navets, poireaux.. avec mises en place précoce d'échalotes et d'ails (pas sortis mais déjà accrochés au sol), la suite avec oignons en novembre :




Les choux se portent bien malgré quelques chenilles :




...

CHP a écrit:

Un truc, de paresseux, en test avec salades et épinards : ayant en voisin un producteur de plants en minimottes j'ai simplement déposé ces dernières sur le sol après avoir écarté le paillage.

...

Je confirme. J'avais fait un essai il y a 2 ou 3 ans je pense et il n'y avait quasiment aucune différence entre les mottes posées sur le sol et les mottes plantées "comme il faut" (c'est-à-dire sans jamais enterrer les première feuilles chez la salade).

Et attention à la potentille que je vois partout en bordure sur tes photos !

C'est la raison pour laquelle j'ai supprimé toutes les allées secondaires, pour ne plus garder que l'allée centrale : ces allées étaient la "base arrière" qui ravitaillait les pieds-pioniers qui s'enfonçaient dans mon foin sur 30, ou 40 ou 50 cm en quelques mois, s’enracinaient assez fortement... Cela devenait alors un calvaire, car "tirer" dessus ne sert pas à grand chose : les racines et les collets restent, même dans un sol aussi aggradé que le mien (du "couscous") et cela repart...

Surveille ça !