FRAISES - Une fraise au mois d'août?

Petite surprise cet après-midi :



Comment elle est arrivée celle-là? J'ai même pas vu les fleurs avant.

Le résultat des 50 litres tombés depuis 1 semaine après 2 mois de sécheresse?

Je ne sais plus depuis longtemps quelles variétés de fraises j'ai plantées, et puis je les multiplie chaque année et j'en mets un peu partout.
Je sais que j'ai des remontantes mais d'habitude elles pointent le bout du nez en automne. En 2014 une dernière récoltée début novembre.

Au passage, les framboises aussi semblent un peu déboussolées.
En temps normal, bonne récolte fin juin.
Cette année, quasi rien en juin, les 3/4 des (quelques) fruits cramés sur place.
Par contre, ça refleurit et refait du fruit depuis qu'il pleut à nouveau.
Ici aussi d'habitude la 2e fructification a lieu en octobre.

J'ai ma plus belle récolte en ce moment. En dépit du Bronx que m'avait fait les sangliers - et j'avoue avoir un peu baissé les bras, cela est resté comme ça !

Avec des variétés remontantes. Pour les fruits rouges (framboisiers, fraises), je privilégie aussi les variétés remontantes : une chance au tirage / une chance au grattage. Si le printemps est beau, si j'ai bien taillé, j'ai très tôt, avant la sécheresse / canicule, une belle récolte... Mais si le printemps / début d'été est sec, et qu'il pleut ensuite, c'est la deuxième vague qui est belle... Mais chez moi, cela se produit nettement plus tôt. Parfois, c'est "en continu" - les deux vagues se télescopent. Mais la réussite va dépendre fortement de l'eau chez ces espèces.

Parfois, c'est ni l'un, ni l'autre. Et idéalement, c'est les deux ! C'est déjà arrivé... Une production quasi-continue jusqu'à l'automne, le raccourcissement des jours et comme pour les tomates, des "derniers fruits" qui n'ont plus du tout le même arôme, hélas... Ils restent riches en anti-oxydants, puisque rouges...

Pour les framboisiers, la taille va influencer la proportion entre les deux vagues :

a) si tu tailles sévère, et que tu coupes beaucoup de cannes durant l'hiver, la première vague, sur les anciennes cannes de l'année d'avant, sera limitée ; le pied sera moins sollicité, il a plus de ressources pour faire les nouvelles cannes, qui porteront la seconde vague : celle-ci sera plus importante (si la météo le permet)

b) si tu ne tailles pas sévère, c'est l'inverse : beaucoup de cannes de l'année d'avant, une belle première récolte ; la deuxième vague est à la peine

j'ai un mûrier, cette année c'est ma femme qui l'a taillé trop tôt, on avait du mal a faire la différence entre les anciennes tiges, qui deviennent marron et les nouvelles, du coup moins de tiges elle a coupé sévère, mais bon j'ai encore 10kg de mûres au congel et une 20aine de pots de gelée, c'est hyper productif

cette année fleurs précoces, puis du sec et arrêt, puis pluie et redémarrage intensif, il a eu une deuxième jeunesse, et là il est couvert de mûres qui vont arriver presque en même temps, ça avance en harmonie

la première vague a donné 2 belles tartes, et quand tu as en abondance c'est fruits de chez fruits, là j'attends la déferlante

Chez moi, les mûriers cultivés sont la proie favorite des rats-taupiers... J'ai fait deux tentatives d'en planter... Les deux fois, ils ont crevé... Alors restent les mûres sauvages... Et là, avec la pluie, cela promet effectivement. On a commencé hier. C'est le début.

pour avoir des mûriers sauvages il faudrait qu'il reste des haies, et chez nous le peu qu'il reste est taillé à la faucheuse donc les mûriers ont disparus

Moindreffor a écrit:

pour avoir des mûriers sauvages il faudrait qu'il reste des haies, et chez nous le peu qu'il reste est taillé à la faucheuse donc les mûriers ont disparus

pareil ici
il y a un spot à 1.5km de la maison,ils laissent tout pousser et quand c'est plein de fruits pas murs ils rasent tout......
donc on te fout l'eau à la bouche et au moment où tu saisis la fourchette,on renverse ton assiette.
ah les salauds......

chez un de mes un murier sauvage a poussé dans sa haie de thuyas, quelques belles branches pleines de fruits sortent de la haie sur le trottoir c'est marrant, à voir ce que ça va devenir

Dans ma "savane", j'ai la chance d'avoir beaucoup de muriers sauvages, beaucoup de haies, beaucoup de bazar, beaucoup de sangliers ravageurs, beaucoup d'oiseaux emmerdeurs, beaucoup de chevreuills fracasseurs (de branches, de jeunes arbres - deux chataigners arrachés !)...

Ici aussi ronces plein la haie de thuya côté rue (sec et plein sud). Des longues tiges, un peu envahissantes dans le jardin mais peu de fleur/fruit.

C'est la zone la plus "dégueulasse" du jardin. Terre hyper sèche, compactée à mort, limite aride.
Aux pieds des thuyas côté soleil, chardons, orties et pissenlits, c'est tout. Même le chiendent n'y arrive pas.
Comme quoi Ducerf a raison parfois...
Les rats ont aussi des sorties de galeries par là, je suppose que c'est pour pouvoir s'enfuir rapidement vers la rue au cas où...

Par respect pour mes concitoyens, je passe la débroussailleuse 3-4 fois par an pour que ça reste plus ou moins propre côté rue. J'ai abandonné l'idée d'y faire pousser quelque-chose d'intéressant (j'avais pensé à de la lavande, du romarin... tellement c'est sec en été).

C'est con parce que c'est vraiment plein sud (soleil 16h par jour en été minimum) mais les autochtones (chardon en particulier) sont tellement bien installées que c'est peine perdue je crois.

Un frêne et des érables ont réussi à pousser sur ce talus dégueulasse. Je les trogne chaque année.

Ici, si des "brouteurs" pouvaient passer de temps en temps, ça m'arrangerait bien!

Tu as la chance et la malchance d'habiter en lisière de champs/campagnes sauvages.
Des copains ont les même problèmes que toi avec la faune (sanglier, chevreuil, renard pour les poules...).
Mais en même temps cette proximité amène certainement beaucoup de bonnes choses comme des prédateurs naturels, une faune beaucoup plus riche qu'en lotissement...

Chez moi, la moitié de la circonférence du terrain c'est la rue (je suis dans un coin) et le reste, c'est mes voisins pelouse et haie...

À priori pas adapté pour les ronces là où j’habite.... ou trop sec.
J’en avais dans le Luberon mais il devait y avoir de l’eau dessous pas trop loin