POTAGER DU PARESSEUX - début de test de culture sur couvert vivant

Je profite de ce sujet ouvert
Je viens de planter en pleine terre dans un massif de roses, un arôme.
Celui ci attendait sagement dans son grand pot depuis au moins 4 ans, dans le jardin, posé au sol toute l'année, chaque printemps il repart mais timidement.
Cette année je l'ai arrosé à l'urine diluée 10% quand il s'est réveillé et après quelques jours de sécheresse météo (si, si 4 jours sans pluies c'est possible en Normandie)
Les feuilles sont bien plus belles, il me fait 3 belles fleurs.
Ce matin, donc, je le plante, quelques coup de bêche pour ouvrir un trou, belle terre noire sur le dessus (au moins 15cm) et une dizaine de lombrics affolés
Ce massif est "traité" comme les potagers, avec une couverture permanente de tontes et BRF, plus toute MO qui me tombe sous la main depuis 3 ans (hors épluchures car madame ferait la moue, pas la molle hein ? On est d'accord !)

Je vous laisse conclure, je précise que la terre de départ est différente du remblais du potager "ombré" et elle est en partie protégée des pluies sous le cache moineaux

A bientôt,

Bonne idée, il sera sûrement mieux en pleine terre que dans son pot.

Tiens, et au final, ça a donné quoi cette culture d'oignons de Didier au milieu de la prairie?

Pas grand chose !!!!

Le temps que les oignons soient bien enracinés et ils sont depuis longtemps dépassés !!!

Ce n'est pas comme ça qu'il faut faire. Maintenant, je cultive dans moitié moins (au moins), de foin, pour qu'à la fin de la culture, une fois les oignons bien installés et bien hauts, les adventices s'installent dessous.

Quand je récolte les oignons, mon "engrais vert naturel" est en place...

[Notez que toutes mes idées ne sont pas bonnes !!! La difficulté avec les cultures sous couverts, c'est de trouver la bonne combinaison "plantes cultivées" / "plantes de couverture"...]

y a pas de vidéo de conclusion ?

@Didier : je m'en doutais un peu... J'avais tenté des oignons issus de semis en pleine prairie il y a quelques années, je te laisse imaginer : 2 ou 3 oignons corrects sur 50 replantés.

Ben non, pas toujours de vidéo quand la conclusion s'impose d'elle même.

Toujours le même problème, l'enherbement. Cette année, je limite au max les bâches.
C'était une solution de facilité quand je voulais produire "en masse" ce qui n'est plus le cas.
Problème ensuite pour nourrir le sol sous les bâche pour la saison suivante.

Avec des plantes comme les alliacées issues de semis, c'est délicat effectivement. Carottes n'en parlons même pas!
Elles ont une longue période de croissance/culture (6 mois environ). Alors que certaines de nos "indigènes" font leur cycle complet en 2 mois....

On en revient au final à ce débat sur les sols "propres". Perso, grosse remise en question cette année pour toutes ces petites plantes qui ont quand même du mal avec la concurrence, surtout en période fraîche/pluvieuse comme ces 2 derniers mois.

Je sais (je ne me tords plus le cerveau) qu'une fois en juin/juillet, nos chochottes (chaudasses comme je le appelle) n'auront aucun problème sous un bon paillage, même avec du chiendent autour. Il n'y a qu'à voir comment pousse une courgette ou un potiron quand il fait 25° et que le sol est humide : imbattable!

Le problème, c'est clairement au printemps (jusque juin chez moi). Là, les indigènes sont clairement les gagnantes.
Donc, il faut tester, adapter...
Des oignons d'hiver vont clairement avoir un avantage (ils ne gèlent pas) et pourront prendre de l'avance jusqu'au printemps.
Des tout petits oignons plantés ou semés au printemps vont eux avoir beaucoup plus de mal avec la concurrence si cultivés en sol "vivant". En sol "mort", ce sera aussi chiant, faudra biner jusqu'à ce qu'il aient une taille raisonnable...

Bref, il n'y a pas de "recette" miracle... Et même en mode paresseux, il faut toujours bosser un peu si on veut du résultat.