Un flash back sur notre culture 2018 après une saison (d'installation) 2017 anecdotique mais pas nulle tout de même
L'objectifÀ terme c'est de réussir à être autonome sur une année entière en pommes de terre.
Le plus dur, comme on le verra plus tard n'étant pas forcément d'ailleurs la culture mais ... la conservation.
La technique était simple : déposer la pomme de terre germée sur la terre et la recouvrir de paille.
De paille?
Eh oui car en 2018 nous avons été testards en balançant de la paille à gogo.
Comme on peut le voir ce ne sont pas ces dalles de paille qui ont nuit à la germination et les tiges ont parfaitement su trouver leur chemin dans ce dédale
Malheureusement cet apport massif de paille (partout dans le potager) a provoqué, ce qui était prévisible, une mega faim d'azote.
La pomme de terre n'est pas la plus gourmande en azote mais il lui en faut tout de même appliquée tôt et sous forme rapidement assimilable.
Bref là faut pas chercher il n'y en avait pas.
joli un jardin naturel...
mais pas forcément très productif
C'est alors qu'il a plu plu plu plu... énormément en ce printemps et été 2018 (en 2017 c'était tout l'inverse pas une goutte durant 5 mois.)
Le résultat de cette humidité exceptionnelle on le retrouve sur les feuilles.
La récolte fut correcte : pour 25kg semé on en a récolté environ le double.
Et les pommes de terre étaient délicieuses
Mais attention on ne les a pas nettoyées immédiatement après la récolte et c'est une erreur.
Car une fois que la terre a séché sur la pomme de terre c'est galère pour la nettoyer, alors qu'une bonne séance de jet juste après la récolte aurait très facilement résolu le problème.
Comme on dit c'est le métier qui rentre
Bon maintenant il ne restait plus qu'à les conserver pour les manger au fil de l'hiver.
Une partie est restée dans la maison.
Mais malheureusement nous avons entreposé la seconde partie, la plus importante, dans notre châlet «de jardin», et elles ont gelé puis dégelé... et ainsi de suite.
Nous n'avons pu en consommer qu'une petite partie.
On est avertis et on tâchera de faire mieux l'an prochain.
À priori nous les entreposerons cette fois-ci dans le vide sanitaire de la maison en espérant cette fois ci que sa douceur un peu humide ne nous jouera pas de vilain tour.
Si vous avez une autre idée n'hésitez pas à nous la soumettre : on est preneurs.