VIDÉO - Labour / Non labour réflexion pour les agriculteurs

je viens de visionner....approche intéressante du constat et de la réalité agricole ...mais il faut bien reconnaitre que dans le monde agricole ils sont pas nombreux ceux qui veulent voir ! et malheureusement cela dure depuis des décennies !

L'agriculture est surveillée par satellite: date de plantation, type de plantation...
Sans vouloir réduire leur liberté, ne serait-il pas plus profitable de contrôler le travail du sol, la profondeur des labours, les semis sur sol couvert par exemple ?
L'artisan (je l'ai été aussi) est jugé par son travail, sa clientèle.
Je suis certainement pas le mieux placé pour juger de la situation, mais si au final l'utilisation excessive d'intrants vient compenser les "erreurs" pour obtenir un produit final qui, aux yeux des consommateurs, sera identique ! Exception faite des produits appelés bio, peut-être !

Dans cette logique, que peut faire le consommateur ? Il est vrai de notre société devient de plus en plus contrôlée, pas vraiment mon choix, mais dans ce cas ne peut-on pas réellement se poser la question ?

Quand est-il du cahier des charges des agriculteurs à ce sujet ?

Merci pour le lien!

Bonne vidéo, le mec a l'air bien sincère (et désespéré par rapport aux pratiques actuelles).

Mais tant qu'il y aura du pétrole, des subventions et des lycées agricoles dogmatiques, ça continuera comme ça.

Franchement, chapeau à tous ces gars du monde agricole qui "osent" aller à contre-courant. Parfois ils se trompent, ça ne marche pas aussi bien. Mais au moins ils ont le courage d'essayer de faire autrement.
Et les blaireaux qui se moquent d'eux ensuite...

Il le dit bien (à demi-mot), c'est le "machinisme" qui permet une agriculture pareille aujourd'hui.

"On refuse les constats aujourd'hui, sous couvert de division...".
"On devient déraisonnables et on devient de moins en moins responsables".
"Il ne faut donc pas que l'on s'étonne qu'il y ait de plus en plus d'irresponsables qui prennent notre place pour parler à notre place...".
"On est dans de l'apparence"...

Il précise aussi : "Compter de 7 à 15 ans pour arriver à une transition...".
Du coup, je comprends que ça en refroidisse certains (dettes, charges...).

Toujours cette vision "court-termiste" qui biaise tout raisonnement sincère et logique dans notre monde de l’immédiateté, du rendement à tout prix et le plus tôt possible...