Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes

Bonjour les PP,

je suis tombé sur ce site ce matin (rassurez vous, je ne me suis pas fait mal)

Cette agence me parait sérieuse:
"L’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes
Association créée en 1981, l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (Aprifel) a pour mission centrale d’analyser et transmettre la connaissance concernant les liens entre fruits et légumes et santé, sécurité sanitaire et durabilité.

Par ce biais, il s'agit d’aider à transformer la science en actions en mobilisant l’ensemble des parties prenantes. L'objectif ? Promouvoir collectivement une alimentation saine, durable et riche en fruits et légumes.

Grâce à sa gouvernance spécifique, la société civile, les professionnels des fruits et légumes et les scientifiques sont rassemblés au sein d'Aprifel. Ainsi, l’association peut développer une information sur une base factuelle et consensuelle. Sa gouvernance associant Conseil scientifique, Conseil consommateurs et Conseil d’administration, confère à Aprifel une légitimité certaine pour intervenir sur des sujets en lien fort avec le développement durable et notamment les enjeux liés à la santé et à la protection de l’environnement : climat, eau, air, utilisation des ressources fossiles, empreinte carbone, biodiversité, etc."

Lien vers le site https://www.aprifel.com/fr/aprifel-agence-fruits-legumes-qui-sommes-nous/

A bientôt,

Attention : ce discours n'est pas rare dans des "officines" para-organisations professionnelles dont le rôle caché est de promouvoir la culture conventionnelle et la commercialisation des fruits et légumes...

Je suis le premier à ne pas cracher sur des données d'organismes parapublics ou publics... Mais il faut les prendre pour ce que c'est : l'émanation de l'agriculture conventionnelle, à la lisière du lobbying parfois...

https://www.interfel.com/connaitre-interfel/ecosysteme/aprifel-ctifl/

Donc il faut prendre des pincettes !

Le CTIFL fait partie de ces organismes de recherche appliquée complémentaire de l'INRAe. Tout comme ARVALIS (issu de la fusion de l'institut technique du maïs (AGPM-Technique) et l'institut technique des céréales et des fourrages (ITCF)).

PS : Une curiosité bien française (je crois)... Certains de ces organismes sont en partie financés par des "contributions volontaires obligatoires". Autrement dit, la profession décide d'appliquer une taxe par exemple sur les tonnes de fruits livrés, pour financer des recherches ou de la pub. Et lorsque cela est validé par l'Etat, cela devient obligatoire pour tous les producteurs, qu'ils soient d'accord ou pas !

Les informations fournies ne sont pas fausses pour autant ? Ou faut il que je me fie à d'autres organismes ? Et lesquels ?

C'est pas simple tout ça, la gratuité n'existe pas, il y a toujours quelqu'un qui paye !

A bientôt,

Elles sont généralement juste, dans le cadre dans lesquelles elles sont.

Pour les agronomes des Instituts Agronomiques, le glyphosate n'est pas un problème. Les pesticides utilisés sont dans les limites autorisées, etc...

Mais est donné le fait qu'on est en monoculture etc...

Les dégâts collatéraux ne sont pas pris en compte.

Cela dit, et je l'ai écrit, j'utilise certaines données de ces instituts - ils ne sont donc pas faux. Ils peuvent être orientés - alors je les resitue, etc...

Ce n'est pas la question de qui paye, là. C'est que cela se situe dans le contexte d'un système...

Voir : https://www.aprifel.com/fr/actualites/2021/12/01/fruits-et-legumes-le-mode-de-production-induit-il-des-differences-au-niveau-nutritionnel-ou-sanitaire/

did67 a écrit:

Elles sont généralement juste, dans le cadre dans lesquelles elles sont.

Pour les agronomes des Instituts Agronomiques, le glyphosate n'est pas un problème. Les pesticides utilisés sont dans les limites autorisées, etc...

Mais est donné le fait qu'on est en monoculture etc...

Les dégâts collatéraux ne sont pas pris en compte.

Cela dit, et je l'ai écrit, j'utilise certaines données de ces instituts - ils ne sont donc pas faux. Ils peuvent être orientés - alors je les resitue, etc...

Ce n'est pas la question de qui paye, là. C'est que cela se situe dans le contexte d'un système...

Voir : https://www.aprifel.com/fr/actualites/2021/12/01/fruits-et-legumes-le-mode-de-production-induit-il-des-differences-au-niveau-nutritionnel-ou-sanitaire/

Bonjour Didier,

merci, je cherche à connaitre les "cartes d'identité" des fruits et légumes afin de savoir d'une part leurs compositions et d'autres parts leurs valeurs nutritionnelles donc ce site me parait conforme à mes attentes.

Exemple pour la laitue: https://www.aprifel.com/fr/fiche-nutritionnelle/laitue/

APRIFEL réunit toutes ces infos et cite ses sources

A bientôt,

Oui, là on est dans du factuel - résultats d'analyses. Les données sont complètes et nuancées.

Beaucoup plus que chez les fanas du "bio" qui ne citent que les études "montrant" que quand c'est "bio", c'est mieux ! Comme dit dans la synthèse, les variations de résultats entre diverses sortes ou diverses variétés, divers endroits de culture sont très importants. On peut donc faire dire un peu ce qu'on veut aux chiffres - il suffit de "trier" les bons !

Je découvre les fiches nutritionnelles, très complètes.

Le passage suivant sur les tomates coeur de boeuf est intéressant à condidérer :




Il valide bien le fait que les variétés anciennes ont des teneurs en ces éléments supérieurs. Mais il est intéressant d'observer que le "bémol", comme quoi cela varie, est mis en gras... Personnellement, je "sens" qu'il y a là une certaine réticence à admettre quelque chose qui contrarie la "doxa" de la maison...

Les teneurs varient toujours, en fonction de 36 choses... On est sur du vivant.

Mais les variétés anciennes sont plus riches, pour les molécules signalées. Point barre. Et vous savez que je ne suis pas "que" pour les variétés anciennes. Il faut le dire.

C'est comme dire qu'il est impossible de renverser une 2CV - on peut regarder sur internet, c'est drôle, différents lascars, journalistes, etc casqués, qui ont essayé (sur une piste d'aviation ou des circuits) ; et en effet, n'y sont pas arrivés... Sauf des australiens ou canadiens je crois, je ne sais plus, qui ont trouvé le truc : à fond en marche arrière,tu braques d'un coup à fond et elle se renverse !!! Bref, dire que la 2CV n'est pas renversable ne veut pas dire qu'il faut tous rouler en 2CV ! Cela veut juste dire qu'en marche avant, elle ne se renverse pas - et je dois peut-être à cette propriété d'être encore en vie, quand, quelque part dans le massif central, j'ai fait une grossière erreur de conduite par une nuit noire : au début d'une descente, je vois une voiture pile en face, dans la descente opposée... Je ne savais pas qu'en bas, la route traversait un pont qui était décalé de 50 m à gauche... Donc ayant accéléré à fond pour "monter" en face (gérer son élan était la base de la conduite de la 2 CV !), je tombe nez-à-nez sur un virage sec à gauche... La 2CV n'a pas versé ! Je suis encore là.

Merci Didier pour ces échanges

A bientôt,