VIDÉO - Déja en 1971!

Pour les "pressés", ce qui nous intéresse le plus est à 8'19 et à 32'10  

Et parce que l'on fait pousser nos légumes pour les manger, toute la video est intéressante!

Ah la mode macrobiotique dés années 70 !

et je peux témoigner que l'on était pas nombreux à s’intéresser à l'agriculture "bio" dans le milieu des années 70, dans les école d'agriculture ...

pi.r a écrit:

Ah la mode macrobiotique dés années 70 !

et je peux témoigner que l'on était pas nombreux à s’intéresser à l'agriculture "bio" dans le milieu  des années 70, dans les école d'agriculture ...

qu'appelles tu agriculture "bio"?
le "bio" c'est sans pesticide chimique, mais avec pesticide naturel, les méthodes de cultures étaient les mêmes, le non travail du sol, n'est pas venu par le "bio"

Par rapport à la vidéo on se rend compte que des bonnes pratiques avaient déjà cours il y a bien longtemps.

Quant au motoculteur même à 4cm c’est inutile.
J’ai repiqué des haricots en tube ce soir dans un coin «pourri» «pas propre» bord arrière et côté de coffre envahi depuis une année de tout ce qui pouvait y pousser ou s’y déposer.

J’ai du y aller du coupe coupe pour avoir accès au sol et là une fois dégagées les herbes, les feuilles ça sentait pas la lavande  mais la terre avait une texture de ... «sable».

Un truc fin et merveilleux comme en rêverait un certain ... Olivier   sauf que là c’est la nature qui l’a produit toute seule.
Comme j’étais à la bourre je n’ai rien filmé mais je vais y revenir

Moindreffor a écrit:

qu'appelles tu agriculture "bio"?
le "bio" c'est sans pesticide chimique, mais avec pesticide naturel, les méthodes de cultures étaient les mêmes, le non travail du sol, n'est pas venu par le "bio"

le bio dans ces années là c’était pas traitement de synthèse,mais surtout des fertilisations organiques, des alternances de culture, des prairies et du bétail, un travail du sol plus réduit ...ce n’était certes pas le super top mais cela interrogeait le modèle dominant ...

Il y a "bio" et "bio"...

Historiquement, le côté "militant" est indéniable, avec toute la remise en cause du modèle conventionnel.

Et déjà des tiraillements entre "chapelles" - biodynamie (peu connu en France à l'époque), Nature et Progrès, Lemaire-Bouché. Avec chacun des méthodes ! Et des sensibilités spécifiques.

Et puis, dans les années 2000, c'est devenu, pour une large part (même s'il existe encore des "militants" ou de "nouveaux militants", notamment sur les circuits courts / petits marchés locaux), un "modèle dominant bis". Pour remplir les linéaires "bio" des hypermarches, il a fallu produire de façon "bio intensive"...

Et sont apparues des "limites", que les militants du début n'ont pas vu, pas anticipé, ou pas voulu voir :
a) où trouver les "engrais" ou "amendements" bio si tout le monde se met au "bio" ???
b) réticences à remettre en cause le travail du sol, vu comme alternative au desherbage ; du coup, des "pas bio", tels les adeptes des TCS, ont doublé les "bio" sur ce terrain là !
c) finalement, le modèle est conforté ; le type de produits (pesticides, fertilisants,...) changent - mais le "fondement" (le paradigme)...

PS : je n'ai rien contre ce modèle "bio-intensif", car la réalité est que 50 ans après, le bio militant ne nourrit que 1 millième peut-être ! Et encore... Le "bio" au total, c'est à peu près 7 % de la valeur des produits alimentaires en France ; un peu moins en quantité... Grâce au "bio intensif"... Si je "secoue" le "bio", c'est pour qu'ils aillent plus loin, notamment sur le travail du sol - pas pour qu'ils reviennent en arrière. Qu'il n'y ait pas de contresens (ma première interview sur un plateau télé, à la sortie du premier livre ; première question du journaliste qui voulait faire le buzz : "Vous êtes contre le bio ?")